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Rue du Cambout


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Rue du Cambout

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Généralités


SITUATION
De la rue de la Gendarmerie à la rue Haute-Seille HISTOIRE
Elle doit son appellation à l’arrêté du 8 juin 1731 qui donna aux quatre rues

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Coll. Archives Municipales

entourant la place de Coislin les noms et prénoms du généreux prélat. Elle porte le nom patronymique du bienfaisant évêque Henri-Charles du Cambout de Coislin. Ecole communale bâtie en 1887.
Sur les anciens plans de la ville, on voit que le couvent des Célestins occupait un vaste terrain s’ouvrant sur les rues actuelles d’Asfeld, de la Gendarmerie et du Cambout. Une mauvaise administration, à la suite des reconstructions immenses qu’exigea la transformation de ces rues, amena la suppression de ce couvent en 1774. Il fut d’abord occupé par une manufacture. Les Affiches des Trois-Evêchés du 29 avril 1779 donnent l’annonce suivante :

« Les sieurs Poligny et Poinsignon, venant de Paris, établissent une manufacture de gaze dans l’ancien couvent des Pères Célestins. L’entrée est par la grande porte, dans la rue du Cambout. »

Quelle fut la durée de cette manufacture ? Probablement de peu de temps, puisqu’en 1785, l’ancien monastère fut transformé en magasin des effets militaires.
L’ancienne prison militaire porte le numéro 31 de la rue du Cambout. Le vieux bâtiment fut construit en 1754 pour y loger les officiers du quartier Coislin. Depuis la Restauration, le principal pavillon fut affecté au logement des élèves de l’Ecole d’application de l’artillerie et du génie; enfin, en 1846, on en fit le Pénitencier militaire. En 1878, l’administration militaire allemande y installa la prison pour la garnison et construisit de nouveaux bâtiments.
Dans sa séance du 22 février 1929, le Conseil municipal a décidé la création d’un asile de nuit dans une dépendance de l’ancienne prison militaire.






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