Consultez aussi :

Les cartes postales Place Jean Paul II
les cartes postales anciennes

Les maisons
Place Jean Paul II


N°1N°3N°11

Les commerçants
Place Jean Paul II


Place Jean Paul II

précédente       1     2     3     4     5     6       suivante

Généralités 06


En 1898, on démolit le portail construit en 1764 sur les dessins de Jacques-François Blondel. Le porche gothique qui le remplace fut construit de 1900 à 1903; il est orné d’un grand nombre de sculptures dues au ciseau de Dujardin. Parmi ces sculptures, il en est une qui at­tire davantage les regards des vi­siteurs avertis, c’est la statue du prophète Daniel, qui a emprunté les traits de l’ex-empereur Guillaume Il.
Une grande partie des vitraux de l’édifice ont été restaurés de 1906 à 1910; La flèche de la tour de Mutte le fut de 1909 à 1911. Enfin, l’aménagement d’un calorifère en 1914-1915 a eu pour résultat la mise à jour de nouvelles substructions de l’ancienne cathédrale, de tombes d’évêques et de personnages divers, avec des restes de vêtements, de ca­lices,

de crosses, etc., d’inscriptions. M. l’abbé Bour, directeur du Grand­Séminaire, a longuement décrit tous ces objets et fait ressortir leur grand intérêt.
M. le R. P. G. Thiriot a publié, en 1928, un magnifique recueil des anciennes épitaphes de la cathédrale. Une monographie de cet édifice est en cours d’impression (1930).
Notre visite de la cathédrale es terminée. Ces notes peuvent semble arides, et nous nous en excusons Mais ce que nous n’avons pas si traduire ici, le visiteur le ressentira tout naturellement, dès qu’il aura pénétré dans le cher édifice; il saisira, selon l’expression de l’écrivain d’art André Hallays, que « l’église entière n’est que draine et revers : et il souscrira, sans aucun doute, ce touchant jugement du

même auteur sur l’ensemble de la cathédrale « Elle est noble et délicate. Elle offre, dans ses lignes et sa couleur un air d’élégance et de sévérité qui frappe, dès le premier coup d’oeil, e reste dans la mémoire comme le signe de sa beauté. On dirait qu’elle s’accorde avec la nature du paysage messin, qu’elle participe dé la finesse, et de la mesure des coteaux pro chairs. Elle semble posséder la grâce, chaste et pensive de la rivière qui coule non loin du pied de ses tours de cette Moselle dont le nom seul enchante l’imagination par sa virginale douceur. » (André Hallays La Cathédrale de Metz. Confèrence faite le 5 novembre 1913, en Ia. salle de Géographie, à Paris.)






précédente         suivante