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Rue Winston Churchill

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Rue Winston Churchill CD-ROM n° 7


SITUATION
De la rue Haute-Pierre à la rue du Coëtlosquet.
HISTOIRE
Elle fut d’abord appelée rue du Rempart de la Citadelle ou simplement rue de la Citadelle.
Ecole préparatoire à l’Ecole primaire supérieure de jeunes filles, installée dans l’immeuble, occupé, avant 1870 par le Café du Heaume qui était le rendez-vous de la bourgeoisie messine et des élèves officiers de l’Ecole d’application de l’artillerie et du génie.
La maison n° 10 a été bâtie en 1762 pour servir d’Ecole royale d’artillerie qui l’occupa jusqu’en 1829. Ce fut ensuite le siège du Conseil de guerre. Après 1870, les Allemands y installèrent la direction et les services des télégraphes. Cette maison est maintenant occupée par les bureaux des Ponts-et-Chaussées.
Les terrains provenant de l’ancienne Citadelle, sur lesquels est établie l’Esplanade, ont été donnés en toute propriété à la

Ville de Metz par la loi du 5 fructidor an V (22 août 1797), et une convention du 26 avril 1860 a mis fin à tous les différends qui existaient à ce sujet entre le département de la Guerre et la Ville.
Les premières allées de l’Esplanade furent plantées dès l’année 1790 ; le 2 janvier de l’année suivante, on commença la démolition des deux fronts de la Citadelle qui la séparaient de la ville.
Le 2 mars 1802, on mit en adjudication la démolition de la porte de communication. On commença aussitôt le remblai des larges fossés, ce qui devait permettre d’agrandir la promenade existante, de la rendre symétrique et de la joindre au Jardin Boufflers. Les travaux interrompus pendant quelque temps furent repris avec activité en 1804. Un arrêté du 24 décembre 1805 rappela aux entrepreneurs de conduire les déblais, provenant des bâtiments et des pavés, dans les fossés de l’ancienne Citadelle.
Dans la séance du 6 mai 1807, le Maire faisait cette communication au Conseil municipal :

« Le Conseil est instruit que S. M. l’Empereur, lors de son passage à Metz, a paru désirer de voir terminer les travaux commencés pour l’établissement de ce cours qui sera l’un des plus beaux et des plus agréables qui existent en France.»

Le corps de bâtiment composant l’ancienne prison de la Citadelle, placé sur l’ancien rempart, du côté de la nouvelle promenade, fut démoli en 1809. Du côté de la rivière existait un magasin à poudre ; la Ville obtint du Gouvernement l’autorisation de le faire démolir à ses frais en 1813. Ce qui a été exécuté ainsi que cela est prouvé par les affiches annonçant la vente des matériaux.
Tous ces renseignements sont tirés des Archives municipales. En 1815, il restait encore une partie du fossé à combler ; le 4 décembre, le commissaire de police Gaspard envoyait le rapport suivant au Maire :

" Je viens d’être averti que l’on a vidé dans les fossés de la Citadelle environ quarante tombereaux d’ossements et de têtes de morts, et cela est






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