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Rue Dupont des Loges (suite)


notice sur Chaplerue nous avons déjà mentionné le couvent du Petit-Clairvaux. De ce côté-ci se trouvait le cloître, la maison conventuelle et l'hôtel abbatial. Les derniers propriétaires, M. Herbin-Tisserand, et après lui M. Moitrier, ont fait démolir les anciens bâtiments pour élever des constructions modernes.
La rue des Prêcheresses continuait jusqu'à la rue de l'Esplanade (aujourd'hui rue du Coëtlosquet). Au n° 21, on voit encore les restes de l'ancienne église du couvent des Prêcheresses, lequel fut fondé en cet endroit vers 1279 et qui exista jusqu'à la Révolution. Le cloître et une partie des bâtiments conventuels (numéro 23) appartenant à la ville et occupés par des écoles communales, ont été démolis en 1880; la ville y a fait construire une nouvelle maison d'école. Sur la façade de la maison n° 25 on lit l'inscription suivante: « Hommage de reconnaissance à M. le docteur Pascal Monard, président de la Société d'histoire naturelle de la Moselle, qui a légué cette maison à la ville, 1874 ».

La rue de la Crête s'étendait de la rue de l'Esplanade à la place Sainte-Glossinde. Elle était ainsi appelée à cause de la maison de refuge que possédait en cet endroit l'abbaye de la Crête, du diocèse de Langres. D'après Paul Ferry, l'existence de ce refuge de la Crête est constatée par différents titres du 13e siècle. . Les religieuses Carmélites furent appelées à Metz en 1623, sur l'initiative de M. de la Goele, chanoine, et sous la protection du duc et de la duchesse de la Valette. Cinq religieuses de Paris reçurent d'abord une hospitalité provisoire dans une maison de la place Sainte-Croix. Trois ans plus tard, elles firent bâtir un monastère rue Saint-Gengoulf et rue de la Crête. Leur église, construite par Claude Tellier et Claude Grandjean, appartenait à l'ordre ionique; elle s'ouvrait rue de la Crête, à peu près en son milieu. Dom Sébastien Dieudonné, dans ses « Mémoires manuscrits sur Metz » a donné une belle description de ce couvent et de l'église. Le même écrivain a aussi relaté la visite faite, en 1744, aux religieuses Carmélites par la reine

Marie Leczinska, qui était accourue en hâte auprès de Louis XV, tombé très dangereusement malade en notre ville.
Après la Révolution, on logea la compagnie départementale dans les bâtiments des Carmélites. La rue de la Crête est souvent désignée dans des actes sous le nom de rue des Carmélites. En 1794, elle fut nommée rue Fructidor.
Les Soeurs de la Doctrine chrétienne, destinées à l'éducation des jeunes filles, furent établies à Metz en 1712 par M. de Goize, chanoine et coûtre de la cathédrale, qui consacra à cette fondation tout son bien. Leur maison était établie à l'angle de la rue Saint-Gengoulf et de la rue de la Crête (place Sainte-Glossinde actuelle). En 1803, cette maison servit de lieu de réunion pour les audiences du Conseil de guerre.






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