qui n’ont rien perdu de leur ancienne forme. Le sé­minaire Sainte-Anne a subsisté jusqu’à la révolution ; du côté de la rue des Huiliers, un café a pris le nom de Café Sainte-Anne, par respect, je suppose, pour la tra­dition. En 1849, il a pris le nom de Café de France, et en 1857, en devenant un café-concert, il prit l’enseigne de Casino des Fleurs, plus tard il est redevenu le Café Sainte-Anne.
La partie sur la rue de, la Fontaine devint, vers 1832, la propriété de M.

Delbosque-Mélo, qui y installa une fabrique de brosses et de pinceaux, l’une des plus importantes, de France. Après la mort de M. Delbosque, la maison fut occupée, en 1850, par M. d’Hermange, sculp­teur sur bois. C’est aussi dans un local de cette maison que s’installa, en 1867, une loge maçonnique. Cette antique demeure des de Heu est aujourd’hui occupée par un mar­chand de grains, plusieurs réparations importantes y ont été exécutées en 1906.