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Rue Four-du-Cloître


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Rue Four-du-Cloître

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Généralités


SITUATION
De la rue du Chanoine-Collin à la rue Taison. HISTOIRE
Dans un manuscrit de Baltus, de la Bibliothèque munici­pale, l’étymologie de cette rue est ainsi expliquée: « Suivant les ap­parences, cette rue est ainsi nom­mée, parce que anciennement, lors­que les chanoines vivaient en com­mun, les fours du chapitre y

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Photo : SPITZNAGEL C.
étaient établis ».
Un autre historien mes­sin, Dom

Brocq, dit qu’il y avait près de cet endroit un grand cru­cifix en relief devant lequel les cha­noines allaient faire la pénitence qu’on leur imposait pour quelques faits.

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Photo : SPITZNAGEL C.
Chabert écrit d’autre part qu’« une portion du cloître des chanoines de la cathédrale, avant d’être démolie, servait déjà de passage public. On nommait ce passage le Four du Cloître, apparemment à cause de la bassesse de sa voûte ».
Le cloître, à quatre grands corridors voûtés en pierres de taille, éclairés de grands jours dans un goût élégant, occupait une partie de l’actuelle place d’Armes. Fondé par Chrodegand, asile destiné à l’étude

et à la prière, le cloître devint plus tard un passage public entre la rue Four-du-Cloître et la place d’Armes.
La partie de la rue passant derrière l’ancien corps de garde de la place d’Armes fut ouverte en 1756.
La communication derrière le corps de garde de la place d’Armes, faisant suite à la rue du Four-du­-Cloître, a pris, par arrêté du 13 no­vembre 1846, le nom de cette dernière rue, comme en étant la conti­nuation.

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Photo : SPITZNAGEL C.
Le couvent de la Visitation qui existait rue Mazelle avant la Révo­lution, a été rétabli en 1805 dans la rue du Four-du-Cloître.






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