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Place d' Armes


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Place d' Armes

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Généralités 01


SITUATION
Au centre la ville, entre la Cathédrale et l’Hôtel de Ville HISTOIRE
A l’origine, c’était place du grand Moutier ou de la grande Eglise. Plus tard, place l’Hôtel-de-Ville, ensuite place d’Armes. En 1792, place de la Loi en 1806, place Napoléon,

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Collection : FORCHER P. 191
dénomination qu’elle a dû plusieurs fois quitter ou reprendre à la suite des événements politiques. Après 1870, ce terrain ces­sa de s’appeler place Napoléon et se trouva désigné dans les actes muni­cipaux sous le nom de place d’Ar­mes, qui

a été conservé.
En juillet 1754, le Maréchal de Belle-Isle arrêta définitivement l’exé­cution du grand projet relatif à la place d’Armes. Un mois après, on donnait le premier coup de pioche au mur du cimetière Saint-Gorgon. On attaqua ensuite le cloître de la Cathédrale et ses dépendances, Saint-­Paul et la chapelle des Foës, les gre­niers du chapitre, ses maisons situées derrière le cloître, au haut de la rue du Vivier et au bas de celle du Four-­du-Cloître, l’hôtel de la petite Princerie. Ces édifices,

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Collection : FORCHER P. 245
Saint-Pierre-le­Vieux, Saint-Pierr- au- Images, avec les logis des chantres, la chapelle des Lorrains, les quatre maisons de la ville, sur la vieille place, tombèrent successivement, et sur l’emplacement de ces vastes constructions, on for­ma la place d’Armes actuelle.

Les édifices dont elle est décorée sont dus à l’architecte Blondel. L’Hôtel de Ville, commencé en

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Collection : SPITZNAGEL N. 021
1764, fut achevé en 1771, sous la direction de Gardeur-Lebrun, ingénieur de la ville, qui construisit également le pavillon militaire formant l’une des façades de la place d’Armes, ainsi que les cons­tructions du même ordre adaptées aux bâtiments voisins.
Une architecture simple et sévère, noble dans son ensemble, distingue l’Hôtel de Ville. Deux frontons sculp­tés par Rollier, neuf portes grillées exécutées par Joseph Cabossel et Pierre Janin, en décorent la princi­pale façade. Le vestibule et l’escalier monumental sont dignes d’une gran­de ville. En montant, on aperçoit le bas-relief en marbre blanc représen­tant la Moselle.






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