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Place d' Armes

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Généralités 05


Le joli pavillon militaire, appelé le Corps de garde, a été construit à la même époque que l’Hôtel de Ville; les sculptures de son fronton sont attribuées à Jean-Baptiste Le Gay.

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Collection : SPITZNAGEL N. 046 Dans sa séance du 19 avril 1929, le Conseil municipal a décidé l’acqui­sition du Corps de garde pour y installer un service municipal.
Pour régulariser l’aspect de la place d’Armes, Blondel avait imaginé de masquer la base de la cathédrale par une galerie reproduisant exacte­ment la disposition du rez-de-chaus­sée de l’Hôtel-de-Ville aux mêmes

ou­vertures arrondies, sous lesquelles s’ouvraient des boutiques blot­ties entre le mur de façade, les contreforts et les chapelles de l’é­glise, mêmes petits avant-corps. A chaque extrémité, un pavillon final, plus élevé d’un étage, formait les an­gles de la place; ils étaient, ainsi que les arcades, couronnés par une ba­lustrade. Tout cet ensemble a dis­paru, la dernière boutique a été dé­molie en 1885. Avant de quitter la place d’Armes, saluons la statue d’un célèbre enfant de Metz, le Maréchal Fabert

(1599­1663). Elle est l’oeuvre du statuaire Etex et a été érigée en 1842, sur l’i­nitiative de l’Académie de Metz.
Dans le socle en pierres de taille, est incrustée une plaque de bronze portant ces sublimes paroles, où res­pire l’âme entière du patriote et du soldat:

Si pour empêcher qu’une place
Que le Roi m’a confiée,
Ne tombât au pouvoir de l’ennemi,
Il fallait mettre à la brèche

Ma personne, ma famille et tout mon bien,
Je ne balancerais pas un instant à le faire.

Les deux trophées placés de cha­que côté de la statue Fabert

ont

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Collection : SPITZNAGEL C. 196
été exécutés en 1767 par Pierre-François Le Roy, né à Namur en 1739, mort à Bruxelles en 1812. Les façades de l’Hôtel de Ville, du Corps de garde et des maisons por­tant les numéros 14, 15 et 18 ont été classées parmi les monuments his­toriques en 1921 et 1922.






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