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Place d' Armes


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Place d' Armes

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Généralités 06


La plus régulière de toutes les places de la ville, la place d’Armes, encore est remarquable par l’uniformité des bâtiments qui en

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Photo : SPITZNAGEL C.
forment le cadre sa figure est celle d’un carré long. Un de ses grands côtés est occupé par l’Hôtel de Ville, l’autre par la Cathédrale. Le pavil­lon septentrional, construit à peu près sur l’emplacement de Saint-Pierre-le-Vieux, est l’ancien corps de garde qui est maintenant occupé par la Caisse d’épargne. Le côté qui fait face à ce pavillon a été mutilé pendant l’annexion en 1896, une arcade de la maison n° 15 (Café Central) a été transformée et en 1899, deux arcades de la maison n° 13 ont été réunies par une traverse horizontale et le pied-droit fort réduit sert de porte. Toutefois, nous ne saurions juger trop sévèrement les Allemands

à cause de la mutilation de trois arcades, alors qu’avant 1870, on a détruit celles qui étaient adossées à la Cathédrale.

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Photo : SPITZNAGEL C.
La vieille place d’Armes si mouvementée au moyen-­âge, a été, depuis son agrandissement (1754-1771), plus que jamais le centre de toutes les assemblées et de toutes les cérémonies officielles. C’est au milieu de la place, que fut planté, le 20 mai 1792, l’arbre de la liberté, un jeune chêne, en présence des autorités civiles et mili­taires.
La cérémonie eut lieu à midi, à l’issue de la messe chantée spécialement

à la Cathédrale. Pour la célébration des fêtes républicaines, cette place était le point de dé­part des cortèges.

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Photo : SPITZNAGEL C.
Ce fut au pied de l’arbre de la liberté que fut consom­mée, le 16 décembre 1792, la destruction de nombreux ou­vrages imprimés ou manuscrits, la plupart sinon précieux, tous intéressants du moins, tirés des abbayes et des cou­vents, et que désignèrent à cette fin les emblèmes de la religion et de la royauté, qui ornaient leurs reliures ou les peintures et ornements qui se trouvaient à l’intérieur.






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