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Place d' Armes

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Généralités 08


« La place principale de Metz venant d’être remise à neuf, notre architecte nous a soumis un projet d’un nou­veau groupement de Fabert

ainsi que des deux trophées avec élévation de la statue d’environ Om60 et établisse­ment d’escaliers circulaires. Votre commission s’est con­vaincue que le nouveau projet était une combinaison heu­reuse qui sera d’un grand effet décoratif pour une place contenant des monuments tels que la Cathédrale et l’Hôtel de Ville. »
Lorsque l’on écrit sur un monument, il est difficile d’être complet, en furetant on découvre, après coup, des documents d’une certaine importance qui ne doivent pas rester ignorés. La monographie de l’Hôtel de Ville de Metz n’a pas échappé à cet inconvénient. En parlant des magni­fiques grilles, je disais qu’elles furent exécutées par les sieurs Joseph Cabossel et Pierre Janin, maîtres serruriers messins, mais j’ignorais que ces entrepreneurs s’adressè­rent à un artiste parisien pour la ferronnerie

d’art. Ce fait nous est révélé par cette annonce parue dans les Affiches des Trois-Evêchés du 27 mars 1773 :

« Le sieur Camelot, serrurier, ayant été mandé de Paris, pour faire les ornemens des grilles de l’Hôtel de Ville de Metz, qu’il a exécuté à la satisfaction des archi­tectes, donne avis qu’il vient de s’établir en ladite ville de Metz et qu’il y fait tous les ouvrages de sa profession : ornements, armoiries, grilles, portes de fer, balcons, ram­pes, etc. Il demeure rue Taison, n° 1010. »

Joseph Camelot, né à Aire (Pas-de-Calais) vers 1741, épousa à Metz, Elisabeth Dupuis, fille d’un serrurier, de laquelle il eut un fils, Adam Camelot, né le 3 septembre 1780, qui continua la profession paternelle. La maison occupée par Joseph Camelot, rue Taison, porte aujour­d’hui le n° 18. Vers 1800, il était propriétaire, rue des Murs n° 485 (aujourd’hui n° 11), c’est là qu’il mourut le 22 avril 1812

Anciennement, elle avait pour nom place du grand Moutier ou place devant la grande Eglise.
RAPPEL

En 1792, elle devint place de la Loi, dont le nom est encore gravé dans la pierre sur la façade de l’Hôtel-de -Ville.
En 1806, elle fut nommée place Napoléon, appellation qu’elle quitta et reprit plusieurs fois suivant les fluctuations des régimes.
Un arrêté du 1er juillet 1816 lui donnait le nom de place de l’Hôtel-de-Ville.
En 1870, elle devint la place d’Armes.
Pourquoi cette appellation ? A cause des nombreuses prises d’armes qui s’y déroulaient et s’y déroulent encore de nos jours. Les façades de l’hôtel de ville et de l’ancien corps de garde renvoyèrent bien souvent l’écho des clairons et des tambours de nombreuses musiques militaires.






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