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Généralités 04


L’autre cabinet renferme, depuis 1902, les archives antérieures à 1790, qui se trouvaient auparavant à l’Hôtel de Ville. Ces archives sont très bien classées, d’après ce qu’en dit M. Auguste Prost dans les Mémoires de l’Aca­démie de Metz de 1880-1881, p. 427 :

« Les archives municipales sont à Metz dans des con­ditions tout autres que les archives départementales. Infi­niment précieuses pour l’histoire de la cité, elles sont moins considérables et ne contiennent pas de pièces aussi anciennes que celles-ci. Elles n’en possèdent pas d’antérieures au XIIe siècle. Elles ont d’autre côté l’avantage d’être très bien classées

et complètement inventoriées de­puis longtemps. »

M. Prost a fait les mêmes éloges sur le classement des archives de Metz dans son discours à la Société des antiquaires de France, le 4 janvier 1882.
De 1820 à 1825, on avait installé une école de pein­ture dans le bâtiment de la Bibliothèque. On y arrivait, en prenant au fond du corridor à gauche, après la porte de la Bibliothèque, une autre porte moins grande, don­nant accès à un escalier qui conduisait au second étage dans deux salles. La première en entrant, destinée aux élèves, prenait jour sur le jardin ; la seconde, l’atelier du professeur,

était éclairée par une grande croisée donnant sur une partie de la ville et l’immense vallée de la Moselle, bornée par les riches côteaux du Nord-Ouest.
Dans le Pays Lorrain de 1927, j’ai fait l’historique de cette école de peinture qui fut dirigée, du 5 mai 1820 au 20 juin 1821, par M. de Lutton, et du 5 octobre 1821 au 26 août 1824, par M. Désoria. L’Ecole de peinture de Metz, qui eut une existence si courte, a cependant laissé des traces durables. Nos artistes tels que Mennessier, Migette, Salzard, pour ne citer que ceux-là, se disaient fièrement élèves de Désoria.






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