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Rue Haute-Pierre


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Rue Haute-Pierre

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Généralités 01


SITUATION
De la rue aux Ours et de la rue Poncelet à la rue de l'Esplanade HISTOIRE
Il y avait anciennement à Metz certaines grosses pierres placées au milieu des places publiques ou des carrefours, qui jouaient un grand rôle dans l'administration civile et judiciaire. Les magistrats y faisaient huchier (pro­clamer) les ordonnances à cris pu­blics. C'était la Haute-Pierre ou la Pierre Borderesse.

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Photo : SPITZNAGEL C.
Dans la rue Haute-Pierre s'élevait autrefois l'hôtel du même nom, célè­bre dans les annales du moyen-âge. Cette maison, qui appartenait, au chapitre de la cathédrale, fut laissée à vie au duc

de Suffolk, surnommé: la blanche rose. Ce dernier fit abat­tre les bâtiments existants pour re­bâtir un hôtel somptueux. En un an et demi, il

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Photo : SPITZNAGEL C.
dépensa pour cet objet plus de deux mille francs d'or. Mais il ne put réaliser entièrement son projet, une intrigue scandaleuse avec la femme d'un orfèvre de Fournirue l'ayant obligé à fuir et à se réfugier à Toul, en 1548. C'est sur l'emplacement de cet hôtel, devenu plus tard propriété du gouvernement français, que l'on commença, en 1776, sur les plans de Clairisseau, l'édifice actuel, d'abord destiné à servir d'habitation au gouverneur de la province des Trois-­Evêchés n° 3.
L'ensemble de la façade d'entrée est d'une architecture imposante, à laquelle on pourrait seulement re­procher une sévérité de lignes

sans doute excessive et que n'atténuent suffisamment ni les frontons ni les trophées d'armes, pourtant estima­bles, qui rappellent la destination primitive de l'édifice.
A l'intérieur, le grand escalier n'est pas sans mérite; les rampes en fer forgé, ouvrage parfaitement tra­vaillé, sont dues au marteau de Guisse, artiste messin. De 1776 à 1791, les frais de cons­truction atteignirent 960.000 francs.

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Photo : SPITZNAGEL C.
Les travaux furent suspendus et des actes de vandalisme mutilèrent les ornements: dans la cage du grand escalier, les médaillons de Henri IV, de Louis XIII, de Louis XIV et de Louis XV, rois de France, furent brisés; sur la façade postérieure, dans le jardin Boufflers, trois bas-­reliefs au séjour de Louis XV à Metz tombèrent sous les coups de des­tructeurs stupides.






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