Consultez aussi :

Les cartes postales Rue Haute-Pierre
les cartes postales anciennes

Les maisons
Rue Haute-Pierre


N°2N°16N°18

Rue Haute-Pierre

précédente       1     2     3       suivante

Généralités 02


Seuls furent , épargnés, dans la cour intérieure, les deux bas-reliefs qu'on voit en­core: l'un, à droite, évoque la paix conclue en 1783 par la France, l'Es­pagne, les Etats-Unis d'Amérique et la Hollande avec l'Angleterre; l'au­tre, à gauche, représente le duc de Guise prodiguant, après la levée du siège de Metz, en 1552, ses secours aux soldats mourants de Charles­Quint.

Icare concept - cliquez sur la photo pour la réduire
Photo : SPITZNAGEL C.
Du côté du jardin Boufflers, on voit encore les statues de Turenne et du duc de Luxembourg. Tous ces ouvrages, ainsi que le por­tail, sont du sculpteur François Masson (1745-1807), membre de l'Institut.
Cet édifice, fut d'abord appelé le

« Gouvernement » et la rue s'appe­lait rue du Gouvernement. Devenu, pendant la Révolution, le siège de l'administration départementale, il reçut le nom de « Département ».

Icare concept - cliquez sur la photo pour la réduire
Photo : SPITZNAGEL C.
C'est aujourd'hui le Palais de Justice. En 1810, on avait commencé la démolition de l'ancien palais de justice, situé entre la place d'Armes et la rue du Palais actuelle. Dans le bâtiment de la rue Haute-Pierre fut installée la Cour d'appel. La loi du 18 mars 1800 avait institué des tribunaux d'appel. Celui de Metz tint sa première séance le 7 novem­bre 1801, sous la présidence de M. J.-P. Pécheur, né à Luppy en 1751. A l'avènement de l'Empire, ces

tribunaux avaient reçu le nom de Cour d'appel, tout en conservant à peu près leur organisation primitive. Ils subsistaient encore dans cette forme lorsque M. Pécheur mourut en 1808.

Icare concept - cliquez sur la photo pour la réduire
Photo : SPITZNAGEL C.
L'Empereur, qui méditait le réta­blissement de grands corps judi­ciaires, ayant la plénitude de juri­diction en matières civile et crimi­nelle et qui voulait leur donner un lustre emprunté à l'éclat des parle­ments, s'efforçait d'avance d'ouvrir l'accès à ces Cours d'appel, dont il se promettait de faire des cours im­périales, à d'anciens magistrats de Cours souveraines, échappés aux orages de la Révolution.






précédente         suivante