L' histoire de Metz et de la Lorraine, histoire de la moselle - cartes postales anciennes de Metz - cartes postales anciennes de Moselle - histoire Moselle
PORTE SERPENOISE
EX-PRINZ FRIEDRICH·KARL TOR
1 (ex-porte du prince Frédéric-Charles)
1851-1852, 1892,1902-1903.
Sources: AM.M délibérations du C.M, 9Fi 545.
REALISATION
Commanditaire de la transformation :
ville de Metz à la demande de Guillaume II
Pré-projet :
Conrad WAHN, architecte de la ville, Metz
Projets : Paul TORNOW, architecte de la cathédrale, Metz, et un architecte militaire.
Entreprises :
Peter MUNGENAST, Metz (maçonnerie), Jean-Nicolas DlETSCH. Sarreguemines (béton armé).
des échauguettes prises sur les courtines destinées à être abattues. La porte remaniée devait rappeler les portes de Stettin en Poméranie (Szczecin aujourd'hui en Pologne). L'empereur voulait signifier par cette similitude l'unité de son empire du nord-est au sud-ouest.
Après de longues querelles municipales et militaires. en janvier 1903, les nouveaux plans, établis par Paul Tornow, l'architecle de la cathédrale, revenaient à Metz, revêtus de l'approbation Impériale.
On ne conservait que huit mètres de la célèbre voûte initiale qui serait recouverte d'une banquette herbeuse et flanquée de quatre échauguettes.
La reconstruction de la porte commença à la fin de 1903. En 1904, les quatre inscriptions qui devaient y figurer furent soumises à l'empereur qui demanda qu'on les grave à la manière ancienne (missive du 7 mai 1904),
Après toutes ces tergiversations, la porte fut enfin achevée. En 1919, les inscriptions à la gloire de l'empereur et de Frédéric-Charles qui figuraient sur la partie extérieure furent remplacées par des inscriptions françaises à la gloire de la France et de Metz.
A l'extrémité de l'avenue Robert-Schuman, la porte Serpenoise marque le passage de la vieille-ville à la nouvelle ville. Non passante, elle ne joue aucun rôle fonctionnel sinon celui de s'inscrire dans une mise en
scène urbaine.
Composition d'ensemble :
De plan approximativement carre. la porte est un arc de triomphe à une arche cintrée, surmonté d'un bandeau et, en guise d'attique, d'une banquette en terre (souvenir des anciens remparts destiné à en faire apprécier la hauteur). La porte est cantonnée de quatre échauguettes aussi décoratives qu'inutiles. Les pilastres angulaires sont en bossage rustique, le reste de la maçonnerie en petit appareil
Décor de pierre :
Il consiste en quatre inscriptions historiques à l'avers et au re'ers de la porte
Matériaux :
Béton armé, pierre de Jaumont
Coût :
75000 Mark et 1252.50 Mark redevables aux militaires pour leur collaboration.
Style :
Restauration particulièrement bâtarde avec une volonté de conserver quelques éléments historiques du XVème siècle sur un ensemble tronqué du XIXème siècle français.