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En Jurue

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Généralités 1


SITUATION
Du bas de Fournirue à la place Sainte-Croix HISTOIRE
Dans une chronique rimée de la noble cité de Metz, on lit ce quatrain:

Et disait-on cil Jupiter rue,
Depuis on ne dit que Jurue,
Pour Jupiter que en ce lieu,
Estait adoré comme dieu.»


Jurue avait donné son nom à l'un des paraiges ou associations qui se formèrent au commencement du XIIe siècle. Dite Juifrue en 1793. Sur un plan de 1737, la partie depuis la rue des Ecoles à la place Sainte-Croix porte le nom de rue derrière Sainte-Croix.
Le 13 janvier 1790, l'ingénieur de la ville dessina les façades de trois vieilles maisons de Jurue; elles occupaient l'emplacement de celle qui porte aujourd'hui le numéro 12. (Voir notre album publié en 1928.)
Le musée de Metz conserve une

main de bronze doré, grandeur naturelle, trouvée en Jurue en 1843. Cette main semble provenir de la statue d’une divinité antique, et il est permis de supposer qu’elle ornait le fameux temple de Jupiter.
Le nom de Juifrue donné à cette artère en 1793 vient de ce que, à plusieurs époques de l’histoire, des juifs demeurèrent dans le bas de la rue. D’autre part, la chapelle Saint-Genest était connue jadis sous le nom de Synagogue ; appellation erronée, car c’est la rue d’Enfer qui conserve les vestiges de la première synagogue messine.
Des actes de transmissions d’immeubles, passés entre les XIIIe et XVIIIe siècles, renferment les variantes suivantes : Jeurue, Jurue, Haut-de-Jurue, Basse-Jurue et Petite-Jurue.
Juifrue, nous dit Edouard Sauer, figure sur un document de 1578 et, dans des actes de 1240 et de 1398, on lit respectivement Yurue et Jehrue.
Au début du XVIIIe siècle, le tronçon compris entre la place Sainte-Croix et la rue des Ecoles portait le nom de rue Derrière Sainte-Croix.

Rappelons que l’église Sainte-Croix s’élevait dans la rue Taison, à l’angle formé avec la rue des Ecoles.
Jurue donna son nom à un des Paraiges qui se formèrent à Metz au début du XIIe siècle.
La maison de Rabelais, qui appartient à la Ville, a été entièrement restaurée en 1936 ; c’était l’une des curiosités de Metz à montrer aux touristes car elle n'existe plus de nos jours, on y trouve, à son emplacement, la terrasse d'été d'un café de Metz..
Nos historiens ont donné des renseignements précis sur le séjour à Metz, en 1546-1547, du célèbre écrivain, nous n’avons plus à revenir sur ce point d’histoire locale.
Rabelais mourut à Paris le 9 avril 1553 et fut enterré au cimetière Saint-Paul.
Dans la Revue des études rabelaisiennes de 1902, M. V. Callet rappelait qu’une ancienne tradition voulait que Rabelais

fût mort « dans une petite maison qui existe encore, et qui porte le n° 8 de la rue du Figuier ».






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