murailles, de nombreux débris de sculptures gallo-romaines qui enrichissent aujourd’hui les galeries lapidaires de notre musée.
Nous connaissons à peu près l’emplacement de cette première enceinte. Des traces en subsistent en plusieurs endroits de notre cité.
Les travaux du nouvel îlot Saint-Jacques mirent à jour une magnifique partie de soubassement entre la rue du Change et la partie démolie de la rue de la Chèvre, vers le bas de Fournirue.
Composée de pierres sculptées, pour la plupart des stèles tombales, elle a été démontée et transportée au musée.
Ces murailles ont été remplacées au XIIe siècle par :l’autres plus solides et plus régulièrement établies. Celles-ci ont duré intégralement jusqu’au XVIIIe siècle, à part la Citadelle, élevée de 1556 à 1563.
La première enceinte commençait

près de Sainte-Ségolène où était la Porte Mazelle, continuait par la rue des Capucins et la rue des Murs jusqu’au bas de Fournirue, à la Porte Sailly. Elle continuait entre les arcades et la rue de la Chèvre jusqu’au bas de la rue du Grand-Cerf, où l’on voyait la Porte du Champs, qui donnait l’accès au Champ-à-Seille, forum messin. De la Porte du Champs, elle allait par la rue des Huiliers à la Porte in Curtis, près de Saint-Martin. De là, elle remontait l’emplacement de la rue de l’Esplanade, rencontrait la Porte Méridiane, proche la rue Serpenoise, et arrivait à la Porte d’Anglemur. L’enceinte continuait d’Anglemur sur la rive droite du petit bras de la Moselle, passait devant la Porte des Lavandières, près du Moyen-Pont, côtoyait le Saulcy, s’ouvrait devant la Porte aux Chevaux, en bas de Chambre, s’arrêtait vers le milieu de la petite promenade du quai Saint-Pierre, pour de là remonter vers la Porte Mazelle, son point de départ.