Rue aux Ours

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Généralités 03


1° la galerie d'artillerie qui contient des armes des différentes époques ;
2° la galerie des modèles relatifs aux machines et aux ponts militaires ;

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Photo : SPITZNAGEL C.
3° la galerie Vauban, qui renferme des reliefs représentant les principaux systèmes de fortifications, ainsi que des dessins des places fortes françaises et étrangères.
« On voit aussi dans les galeries de l'Ecole de jolies aquarelles attribuées à Conté et relatives à l'aérostation militaire. La plupart des objets existants dans les galeries ont été exécutés dans les ateliers de l'Ecole, ateliers organisés jadis par M. Savart, le père du physicien et du colonel de ce nom, et M. Aimé, un homme aussi habile que modeste ; ensuite

c'est M. Bodin était à la tête de ces ateliers. »

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Photo : SPITZNAGEL C.
Les officiers des armes spéciales, les ingénieurs et les bibliophiles faisaient le plus grand cas de la bibliothèque : on y voyait des manuscrits autographes et inédits de Nollet, de Bélidor, de Monge, de Cormontaigne, un traité de la défense des places, de Vauban. Cette précieuse collection de livres et de manuscrits fut vendue, en 1871. au libraire parisien, M. Honoré Champion, qui se trouvait de passage à Metz. M. Honoré Champion, bien connu des bibliophiles lorrains, est mort à Paris, le 8 avril 1913, âgé de 67 ans.

On lit dans le journal L'Alsacien et Lorrain de Paris :
« Au lendemain de l'armistice, on songea bien à faire revenir à Metz l'Ecole d'application. Mais il y avait des obstacles. Pourquoi deshériter Fontainebleau où les officiers élèves se rendent depuis plus d'un demi-siècle. Et puis, Fontainebleau est à deux pas de Paris. Metz a beaucoup de charmes, sans aucun doute, mais Paris en a davantage. Les instructeurs surtout ne tenaient

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Photo : SPITZNAGEL C.
pas à s'exhiber aussi loin. Fontainebleau ne fut pas dépossédé et Metz dut reprendre la vie française sans son Ecole d'application. »






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