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Rue du Palais CD-ROM n° 1


SITUATION
De la rue du Petit-Paris à la rue Pierre-Hardie
HISTOIRE
Appelée rue Derrière le Palais avant 1816. Sur un acte de 1694, elle est dite : rue de la Rôtisserie, derrière le Palais.
Elle avait nom autrefois rue Derrière le Palais ou rue Sous le Palais. Le Palais était l'ancien Hôtel de Ville, édifié de 1315 à 1317. Une gravure de Chastillon nous le restitue. C'était un lourd bâtiment rectangulaire, avec chemin de ronde crénelé, marqué à chaque angle d'une guérite en pierre, aux murs percés de larges fenêtres gothiques.
Le Parlement de Metz, dès les premiers temps de sa création, prit possession du Palais, ne laissant que quelques salles à la municipalité. La partie donnant vers l'actuelle rue Fabert

fut reconstruite en 1665-1666.
Au XVllle siècle, le Palais se trouva enclavé dans les nouvelles constructions de Blondel. Les derniers vestiges disparurent en 1810.

Les maisons actuelles numéros 15 et 17 occupent une partie de l'emplacement du Palais. La maison numéro 17 a été reconstruite en 1842. La rue Derrière le Palais fut dite rue de la Loi en 1793.
L'arrêté municipal du 1" juillet 1816 lui donna le nom de rue du Palais. Un plan de 1737 mentionne, sous le nom de rue de l'Evêché, le tronçon allant de Nexirue à la rue au Blé, cette partie de la voie se trouvant derrière l'ancien palais épiscopal.
C'est dans cette rue que furent créés les premiers magasins de la ville. Dans une conférence fait à l'Hôtel de Ville, le 9 janvier 1865, l'érudit Benoît Faivre a raconté ces créations.
Autrefois rue Derrière le Palais, rue de la Loi en 1793, rue du Palais depuis 1816. Le Palais avait été construit de 1315 à 1317. C'était un immense bâtiment, présentant à ses deux extrémités deux ailes ornées de créneaux, de mâchicoulis, et renforcées à chaque angle de guérites de pierre.
Le Parlement de Metz fut créé par édit du 15 janvier 1633. Quelques jours après, les agents

de la nouvelle cour, en quête d'un local pour les audiences, s'emparaient sans façon du Palais qui, l'année suivante, était déclaré propriété du roi par droit de souveraineté et jetaient les archives à peu près à la porte; le tout, a-t-on dit, pour abattre les prétentions souveraines de la bourgeoisie messine. Celle-ci était si peu prétentieuse, qu'elle n'osa même, pas revendiquer la propriété de son Hôtel de ville; elle se contenta d'un endroit retiré et incommode de cette ancienne demeure; puis elle' se hasarda timidement à réclamer un logement suffisant où ses échevins pussent se réunir et un lieu de dépôt pour ses archives. Ces trop légitimes remontrances furent enfin écoutées, et par arrêt du 23 août 1663, le Parlement abandonna à la Ville une partie de la ruelle Vazelle, comprise dans les dépendances du Palais, avec permission d'y construire un bâtiment qui, réuni au logement du concierge, également abandonné, devait constituer le nouvel Hôtel de ville. La municipalité accepta humblement les concessions qui lui étaient faites, commença les travaux et termina, en 1665, le modeste bâtiment où il lui était permis de délibérer sur les affaires de la cité. L'autorité






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