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N°9

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Rue du Petit Paris CD-ROM n° 1


SITUATION
Des rues Serpenoise, de la Tête-d'Or et de Ladoucette aux rues du Palais, Fabert

et des Clercs.
HISTOIRE
Dans son ouvrage Metz Ancien, le baron d'Hannoncelles dit que la rue du Petit-Paris a porté le nom de rue Juvenal et aussi celui de rue Biffer, sans doute de la basse latinité « heffredu », c'est-à-dire beffroy. Anciennement rue Saint-Sauveur, elle prit, en 1647, le nom de rue de Sérignan, en mémoire d'un commandant de la province qui, par son impartialité, avait su gagner l'estime des Messins. Enfin elle prit au commencement du XVllle siècle le nom d'une hôtellerie ou d'un marchand qui portait l'enseigne du Petit-Paris.
Dans une dépendance des magasins du Grand Bon Marché,

au numéro 6, on voit encore la salle du chapitre de l'ancienne collégiale de Saint-Sauveur, démolie en partie en 1798. Il ne subsiste plus qu'une petite partie des bâtiments annexes élevés• dans la seconde partie du XVe siècle, à savoir trois travées du cloître et une salle à deux travées doubles, où l'on voit des clefs de voûte aux armes du Pape Pie II (1458-1464), et celle du chapitre de Saint-Sauveur, un « Agnus Dei ».
La collégiale Saint-Sauveur formait un quadrilatère entouré par les maisons de la rue du Petit-Paris, de la rue de Ladoucette et de la place Saint-Jacques, sur laquelle s'ouvrait l'église. Devenue propriété nationale en 1790, la collégiale devint le dépôt des cloches et, en 1792, un marché de viandes, nommé Boucherie Saint-Sauveur. Enfin, toutes les dépendances furent vendues à

des particuliers. L'église fut démolie en 1798. La maison à l'angle de la rue de Ladoucette a été bâtie en 1903. On sait que cette rue a pris, au commencement du XVIIIe siècle, le nom d'une enseigne : Au Petit-Paris. Celleci fut reprise vers 1830 par M. Joseph Becker, quincailler, établi au n° 9. Son fils, Pierre-Emile Becker, né le 19 novembre 1836, fit de brillantes études au collège Saint-Clément et quitta, plus tard, la résidence des jésuites de Nancy pour aller diriger les missions en Chine. Il fonda dans ce pays des instituts de hautes études et contribua beaucoup à y faire connaître et aimer la France. Sa soeur Elisabeth qui avait épousée M. Pierre Chavegrin, juge de paix, est morte à Metz en 1907, laissant un fils, M. Ernest Chavegrin, professeur à la Faculté de droit à Paris. M. Chavegrin est mort en 1933.






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