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Rue des Récollets


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Rue des Récollets

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Généralités 02


Cette année, on rappela les Soeurs de Saint-Vincent-de-Paul et, en 1818, la maison fut réorganisée et destinée uniquement aux orphelines, lesquelles étaient logées dans les locaux dépendants du Bureau de bienfaisance, qu'elles durent quitter, en 1859, lors de l'établissement du réservoir des eaux de Gorze. Le Bureau de bienfaisance a été établi dans la maison des Récollets dont il a la propriété en vertu du décret du 24 juin 1804.
Les jardins étaient d'une étendue assez considérable et placés au nord-est. sur un terrain plus élevé que les cours. Ils ont été diminués pour l'établissement du château d'eau en 1864; au sud, quelques autres parties ont été prises pour la construction des écoles municipales et de la crèche.
On entre dans l'ancienne maison

des Récollets sur la rue de l'Abbé Risse, par deux portes, l'une à deux battants, décorée d'un entablement, supporté par deux colonnes de marbre noir, l'autre beaucoup plus petite, servant aux communications habituelles.
Le cloître est encore remarquable par ses arcades ogivales et son austère simplicité, il l'est d'autant plus, - dit Migette

- parce qu'il est le seul de cette époque existant encore à Metz et dont on s'est le moins occupé. Au sud-est du cloître, on passait de la galerie dans deux grandes salles dont la voûte était soutenue par six piliers ou colonnes; l'une servait de réfectoire, et au devant de la galerie existait un passage qui ouvrait sur un promenoir couvert et séparé du jardin par sept colonnes.
Dans une sorte de parloir, au rez-de-chaussée, on a fixé au mur une ancienne inscription taillée

dans la pierre, ornée d'un cadre et d'une figure à genou et demi-relief. Dans un autre local on remarque un tableau contenant les noms des administrateurs du Bureau de bienfaisance depuis sa fondation.
la charité est proverbiale dans notre vieille cité: ne dit-on pas Metz la Charitable?
La Maison des Récollets a été, depuis 1804, un foyer toujours ardent de la philanthropie municipale et particulière. Tout le' monde connaît les bonnes Soeurs de Saint-Vincent-de-Paul qui se dévouent au soulagement des pauvres et à l'entretien d'un orphelinat.
A l'extrémité de la rue des Récollets, vers celle de la Glacière, on voit encore une belle porte de la Renaissance.






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