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SITUATION
De la place Saint-Louis à celle du Quarteau.

ANCIENS NOMS

1603 : Rue Royale
1793-1815 : Rue Nationnale
1815-1848 : Rue Royale
1848-1852 : Rue Nationnale
1852-1875 : Rue Royale
1815-1918 : Königstrasse
1918-1940 : Rue Royale
1940-1944 : Königstrasse

HISTOIRE

Ouverte en 1603, pour l'entrée de Henri IV à Metz. Le roi avait dû venir tout, exprès pour délivrer les Messins de l'intolérable tyrannie du gouverneur militaire nommé Saubole, que l'on a essayé de réhabiliter en 1928.
Le récit de la magnifique

réception que les Messins firent à Henri IV a été imprimé, en 1610, par Abraham Fabert

père.
Le monarque écrivait de Metz à son premier ministre Sully: « J'ai été bien vu et bien reçu de ce peuple qui désirait fort de m'y voir; cette ville est une des plus belles et des mieux assises... Je ne voudrais pas pour chose du monde n'y avoir été, même je voudrais qu'il m'eût coûté quelque chose de bon et que vous y eussiez fait un tour.... »
A cet effet, la ville avait acquis, pour la démolir, une maison sise place du Change (actuelle place Saint-Louis). La destruction de cet immeuble permit le passage de la nouvelle voie ainsi que l’édification de quelques échoppes.
La démolition de ces échoppes, en 1812, donna lieu en 1816 à l’élargissement de la rue. En 1792, quelques boutiques menaçaient ruine. Elles furent abattues pour faciliter la communication entre les deux places (Barbé).
La maison n° 2 de la rue Royale

a été bâtie sur l'emplacement de l'ancien bâtiment, dit le Grenier à sel, démoli en 1825. Cette rue fut appelée rue Nationale de 1848 à 1852. C’est là qu’est décédé, le 23 septembre 1870, M. Pierre André. Né à Metz en 1787, il se destinait à la médecine, mais à peine âgé de seize ans, il dut succéder à son père dans la place de préposé à l’administration des lits mili­taires à cause des besoins impérieux de sa famille. En 1814 et 18’15, il fut conservateur des approvisionnements de Metz et en 1820 il créa des moulins à Daspich près de Thion­ville. Cette industrie, d’abord prospère, fut ruinée par le rétablissement des moulins de Metz. André revint alors dans sa ville natale, entra dans une maison faisant le commerce des grains, puis représenta une compagnie d’as­surances. Collaborateur de l’Utile et plus tard du Cour­rier de la Moselle, membre de l’Académie de Metz, fon­dateur et président du Comice agricole, il s’est livré à l’étude des intérêts du pays, ses publications sont des plus variées.






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