divin symbole.
La fontaine Sainte-Croix, exécutée en 1734, subit une restauration en 1770 par le sculpteur Rollier. Elle sortit mutilée de la période révolution­naire. Depuis, on replaça simplement la croix de pierre sur le faîte du monument.
La place Sainte-Croix fut dite place de la Montagne en 1793, pour commémorer le souvenir du parti montagnard.
La place Ste­Croix et la rue du Haut-de-Sainte­Croix sont contiguës, elles n'ont qu'un seul numérotage. C'est pour ce motif que le maire de Metz rendit un arrêté, en date du 30 mai 1914, supprimant l'appellation de rue du Haut-de-Sainte-Croix; mais la mu­nicipalité de 1919 n'a pas tenu compte de cette modification parfai­tement juste.
On présume qu'un temple dédié à

Jupiter, auquel aurait conduit Junie, existait jadis où nous voyons la place Sainte-Croix, sur le point le plus élevé de Metz, et que lors du triom­phe du christianisme, une croix mo­numentale qui donna son nom à la place fut substituée à ce temple. Dans la suite, on bâtit près de là l'église Sainte-Croix, qui fut démolie en 1816.
Il paraît au moins certain qu'il existait là quelques bâtiments ro­mains, car, à diverses époques, on y a découvert des pans considérables de murailles d'une construction sem­blable à celles des arches de Jouy.
En 1793, cette place fut appelée place de la Montagne. On avait for­mé, en 1823, le projet d'ouvrir une rue de la place Sainte-Croix pour aboutir à l'impasse Cour-aux-Poules et à la rue de la Bibliothèque.