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N°11

Les commerçants
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Rue des Tanneurs

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Généralités 1


SITUATION
De la rue Haute-Seille et la rue du Pont-Sailly à la rue du Pont-de-la-Grève HISTOIRE
Ouverte en 1906 sous le nom de Fossé des Tanneurs. C'est de ce côté que se trouvaient les tanneries, corroieries et chamoiseries, tandis que les magasins de vente étaient rue Saulnerie.
Les maisons avaient une forme particulière à l'industrie qui y était exercée. Dans les sous-sols étaient les fosses ou cuves, les dépôts de tan; au-dessus, les ateliers, et aux étages supérieurs, les séchoirs de peaux et de mottes. Les eaux de la Seille renfermaient, du reste, des principes salins favorables au tannage des cuirs. Ce quartier, malgré le peu d'élégance des bâtiments, était l'un des plus prospères de la ville, et il y régnait une très grande activité. Le comblement de la Seille a

contribué à l'anéantissement de ces industries si florissantes jadis et datant de temps immémoriaux. De ce vieux coin de Metz, il ne restera bientôt plus que le souvenir, car de nouveaux bâtiments ont déjà remplacé ces anciennes et curieuses bâtisses du moyen âge, qui attiraient toujours l'oeil observateur de l'étranger.
Sur le canal de la Seille, de nombreux tanneurs possédaient leurs ateliers dans des maisons à façades de bois, fort pittoresques, presque toutes disparues aujourd’hui.
A la fin du siècle dernier, devant une très forte concurrence de la part d’un industriel entreprenant, Romain Sendret, auquel succéda son fils, de même prénom, les affaires des tanneurs périclitèrent. Il n’en restait que quelques uns qui disparurent à leur tour lors du comblement de la rivière en 1905.
La nouvelle rue prit alors le nom de rue des Tanneurs. Elle a été ouverte en 1906, sous nom de Fossé des Tanneurs. De ce côté se trouvaient les tanneries, corroiries et chamoiseries, tandis que les magasins de vente étaient

rue Saulnerie.
Des actes de 1214 et 1235, relevés dans nos anciennes chroniques, prouvent qu’à cette époque, on fabriquait des cuirs à Metz. De même, dans les rôles des bans de tréfonds publiés en 1908-1912, par M. Wichmann, on trouve les noms des tanneurs messins du XIIIe siècle.
Dans un état des métiers de la ville de Metz de 1754, on lit ce qui suit :

« Les statuts de la corporation des tanneurs (qui devait exister depuis 1382) furent approuvés par un atour du 28 janvier 1412 et homologués au Parlement le 28 octobre 1659. Cet état de 1754 mentionne qu’il y avait alors 60 tanneurs, ce chiffre est une preuve de la prospérité de ce métier à cette époque. »

Jusqu’à l’abolition des corporations en 1791, l’industrie de la tannerie se maintint à Metz à travers des hauts et des bas dans un état de prospérité relative, grâce à la protection de l’Etat.






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