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Rue des Trinitaires


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Rue des Trinitaires

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Généralités


SITUATION
De la place Sainte-Croix à la place Jeanne-d'Arc. HISTOIRE

Les Pères de la Trinité ou de la Rédemption furent fondés à Metz à la fin du XIIe siècle, d'abord au faubourg de Mazelle, puis à l'extrémité de la rue des Clercs, vers l'Esplanade actuelle. En 1561, le cardinal Charles de Lorraine, en sa qualité d'abbé de Gorze, plaça les Trinitaires dans l'hôtel que cette abbaye possédait à Metz, près de Sainte­Croix, sur l'emplacement de l'ancienne Cour -d'Or des rois d'Austrasie. En 1566, ils y bâtirent une église qui fut reconstruite en 1720, ainsi que tout le monastère. La Révolution en fit une propriété de la ville, qui affecta la maison à l'Œuvre de la Cha­rité maternelle et

qui l'occupa jusqu'à son transfert dans la maison actuelle, en 1886.
L'église des Trinitaires fut accordée aux protestants le 10 septembre 1803. Après quelques préparatifs très sommaires, ils célébrèrent le 23 octobre suivant l'inauguration du nouveau temple, en même temps que l'installation du premier pasteur après la Révolution.
Nous donnons ici la liste des pasteurs qui se sont succédés depuis 1803 :
- Frédéric-Charles de. Félice, 1803-1809 .
- Jean-Louis Molly, 1809-1814.
- André Thouron, 1814-1815.
- Pierre Tachard, 1815-1826.
- Jean-Abraham Lafite, 1826-1835.
- Michel Nicolas, 1835-1838.
- Othon Cuvier, 1838-1871.
- Frédéric Wenger, 1871-1881.
- Eugène-Adolphe Braun, Charles Bloch, jean-Fré­déric Dietsch.
La maison crénelée dite l'Hôtel

Saint-Livier est le plus ancien édifice profane de la cité. Il occuperait, d'après la tradition, l'emplacement où serait né saint Livier. Son aspect, aussi curieux que pittoresque, appelle et attire le regard. Des parties inférieures, percées de fenêtres romanes, remontent au XIIe siècle. Par contre, les pe­tites fenêtres supérieures sont gothiques, de même que les ouvertu­res remplacées par d'autres fenêtres au XVIIe siècle et dont on peut re­connaître les cintres sur la façade de la rue à côté de la haute tour. Sur la porte d'entrée élevée vers 1620, on remarque les armes des familles de Gournay et de La Hillière, dont plu­sieurs membres possédèrent l'hôtel aux XVIe et XVIIe siècles. La galerie supérieure est datée de 1599. La ville acheta l'Hôtel Saint-Livier en 1899, elle en fit une école de jeunes filles en 1902. Depu-is, on y a installé le Conservatoire de musique.






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