Rue du Vivier

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Généralités 01


SITUATION
De la rue des Jardins à la place de Chambre. HISTOIRE
C’était autrefois, dit Chabert, le chemin qui menait au vivier des chanoines de la cathédrale.
Auguste Prost signale que cette ruelle est déjà mentionnée dans le Cérémonial de la cathédrale du XIIe siècle : Via per Vivarium. Mais jusqu’à présent aucun historien messin n’a retrouvé les traces de ce mystérieux vivier.
Si le mot vivier désigne un réservoir à poissons, il désigne aussi, selon

Edouard Sauer, un gué ou un abreuvoir d’eau vive.
La ruelle du Vivier conduisait à la porte aux Chevaux et à un gué où ces animaux venaient s’abreuver. C’est là qu’aurait dû se trouver le fameux vivier des chanoines de la cathédrale.
Il n’existe, ajoute Sauer, aucun titre dans les archives de la cathédrale déposées aux archives départementales, mentionnant l’exis­tence de ce vivier. En 1692, les membres du Chapitre firent construire de petites boutiques entre les piliers de la Cathédrale, pour éviter les dépôts d'ordures et d'immondices. A l'exception des deux dernières, vers la place de Chambre, ces boutiques n'étaient

pas logeables, en raison de leur exiguïté. Les locataires y demeuraient seule­ment pendant le jour pour y exercer leur commerce: vente de vieux objets, vêtements, linge, etc.; c'était le quar­tier du bric-à-brac messin. Quoique ces petits commerces fussent sans importance, il donnaient néanmoins à la rue une animation qu'elle a un peu perdue. En 1790, ces boutiques furent confisquées et vendues en biens nationaux, mais depuis, l'Etat les racheta et les fit démolir à partir de 1853, pour le dégagement de notre belle cathédrale. En 1863, on posa la grille qui existe encore aujourd'hui. Les dernières boutiques ont été dé­molies vers 1892.






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