Rue du Vivier

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Généralités 02


Pendant la Grande Guerre, c'est dans la rue du Vivier, dans le ren­foncement, près de la porte de l'ate­lier des sculpteurs de la cathédrale,que se tenaient dissimulés les musi­ciens militaires allemands. Leur pré­sence en cet endroit était l'annonce d'une victoire ou prétendue victoire. Dès le premier coup de la Mutte, ils accouraient sur la place d'Armes, où, après la proclamation lancée

par un personnage officiel, ils donnaient un concert à leurs compatriotes.
Même l’inventaire détaillé de ces archives, dressé en 1664, est muet sur l’indication d’une pièce relatant l’existence de ce vivier, dont on aurait certainement parlé, s’il eût existé, soit pour le droit des chanoines, soit pour les dépenses de construction ou de réparations, soit enfin pour les sommes payées

aux pêcheurs ou employés à cet effet.
Mentionnons encore deux vers d’un poème sur la Guerre de Metz, en 1324 :

Vers Saint Gergone ait un vivier,
Il n’ait si bel jusqu’a Savoie.
Vers Saint-Gorgon est un vivier,
Tel qu’il n’y en a pas jusqu’en Savoie.






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