s’éleva - selon l’expression du maire de Metz - à la hauteur d’un service public, sans reculer devant aucun sacrifice pour atteindre ce but.
Elle comptait 40 membres actifs et 400 membres honoraires et remporta de nombreux prix aux concours organisés dans différentes villes, grâce à l’habile direction de M. J. Baudot, auquel revenait la plus grande part de ses succès. Le 2 août 1871, la Société de Sainte Cécile se réunit pour la dernière fois. Son président, M. Baudot, soumit à l’Assemblée son projet de dissolution, auquel un membre présenta l’amendement suivant : « La Société de Sainte-Cécile, fondée en 1855, s’ajourne

indéfiniment, à moins que Metz ne retrouve un jour sa nationalité ». Cet amendement fut adopté à l’unanimité moins une voix. On décida ensuite de déposer au Musée de Nancy le drapeau de la Société et les médailles remportées dans différents concours et de verser l’argent restant en caisse à l’Association Lorraine et Alsacienne siégeant à Paris. Conformément à ces dispositions, la Sainte-Cécile se transporta à Nancy, le 13 aoùt suivant, pour remettre aux mains du maire de cette ville, son drapeau et les médailles qu’elle avait conquises. M. Baudot est mort à Metz le 1er août 1876.