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Le trésor de la cathédrale a été fortement dévasté pendant la pério­de révolutionnaire; quelques objets de prix ont cependant échappé au vandalisme, entre autres: l’anneau d’or, dit de saint Arnould; le célèbre manteau, dit de Charlemagne; une crosse de la seconde moitié du XIIe siècle, en ivoire; un petit autel por­tatif en agathe, du Xlle siècle; un calice de la fin du XVe siècle, signé House; un calice émaillé du XVIIIe siècle; un grand crucifix d’ivoire du XVIIe siècle; les souliers dits de saint Chrodegand; des chasubles du XVIIIe siècle, dont celle du cardinal évêque de Montmorency-Laval, etc.
Mentionnons, pour terminer, deux

curieux objets: d’une part, le «Gueu­lard », tête humaine en bois sculpté (XVe siècle), provenant des grandes orgues, et dont la bouche s’ou­vrait quand l’organiste touchait la note la plus basse du clavier; d’au­tre part, le « Graouilly » ou dragon de saint Clément, dont nous avons déjà parlé à la notice sur la rue du Graouilly. Pour voir ces objets, on peut s’a­dresser au suisse ou au prêtre-sa­cristain, M. l’abbé Foedit, qui est le guide le plus documenté sur la vieille basilique.
Le petit orgue, placé en nid d’hi­rondelle à l’angle du transept, date de 1537. Le grand orgue moderne, cons­truit en 1859, a été placé dans le transept,

en face de l’autel Saint-­Nicolas.
La chaire à prêcher date de 1820; elle est du sculpteur Soret. Lacordaire y monta en 1835 pour y pro­noncer un de ses admirables sermons. Le Père Monsabré, le Père janvier et d’autres illustres prédica­teurs modernes ont fait retentir leur voix éloquente du haut de cette chaire.
La petite chaire roulante est de 1727. Le pupitre des prêtres-chantres, qui a pour sujet caractéristique un aigle éployé, est en cuivre jaune et porte l’inscription suivante: « Nico­las Beaufort m’a fait à Luxembourg l’an 1724 ».