Maison N°20, Rue Chèvremont

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M. Johannès Gros a publié en 1930 la Vie de Marie Duplessis, morte en 1847. Elle a dû sa grande notoriété posthume à Alexandre Dumas fils, qui la connut intimement et fit d’elle, sous le nom de Marguerite Gautier, l’héroïne du roman intitulé : "La Dame aux Camé lias




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", dans lequel Dumas lui-même s’est caché sous le pseudonyme d’Armand Duval.
Longtemps avant sa liaison passagère avec la « Dame aux Camé lias



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», Liszt en avait eu une de plus longue durée avec Marie de Flavigny, comtesse d’Agoult (en littérature Daniel Stern), de laquelle il eut deux filles : Blandine, née en

1835, qui épousa Emile Ollivier, et Cosima, née en 1838, qui épousa Richard Wagner.
Ln 1864, Franz Liszt quittait la France en lui léguant une part de son héritage : une grande messe en musique. Il alla à Rome attendre, disait-il, l’éternité dans la ville éternelle. On sait qu’il mourut à Bayreuth en 1886.
La maison n° 20 évoque d’intéressants souvenirs. Valentin Bousch, peintre-verrier, demeurait dans cette maison. La découverte, citée par Baltus dans ses Annales, des fours et des débris de verres peints, qu’on a faite en creusant le sol de cette habitation, ne permet

pas de doutes que Bousch y avait ses ateliers. Les vitraux remarquables par leur translucidité et le vif éclat de leurs couleurs, qui décorent le choeur de la cathédrale de Metz, sont sortis des mains de ce célèbre peintre-verrier. Le premier présente la date de 1512, avec le monogramme de l’artiste reproduit en différents endroits, sur le dernier sont inscrits les chiffres 1539. Bousch mourut au mois d’août 1511, laissant par testament ses patrons à la cathédrale pour servir à l’avenir à la réparation de ses verrières. Ces patrons ont été malheureusement détruits.




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