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GARE CENTRALE
EX-DAHNHOF
EMPFANGSGEBÄUDE FÜR METZ
Inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historique le 15 janvier 1975
Concours 1901.
Construction 1903-1908,
Inauguration 17 août 1908.

Sources:
Deutsche Konkurrenzen, Deutsche
Bauzeitung. Frankfurter Zeitung.
REALISATION
Commanditaire:
Direction du Chemin de fer du Reich, Berlin.

Pré-projets et projets :
Jürgen KRÖGER. Berlin, en collaboration avec l'agence JÜRGENSE & BACHMANN, Berlin

Direction locale des travaux :
von BOSE. Strasbourg.
HOSCHKE. Strasbourg.
Entreprises ZÜBLlN, Strasbourg. DEIMLING, Hambourg (fondations et pilotis de béton armé). LOTHRlNGlSCHE BAUGESELLSCHAFT, Metz. (gros oeuvre, entreprises de Fribourg. Mannheim, Mayence, Stuttgart, Dresde, (second oeuvre).


Décoration sculptée:
Robert SCHIRMER (1850-1923). Berlin, Johannes RlEGGER (1855·1916), Strasbourg. Josef ZEISER. Metz, Gustav KOHLER (1876-1915). Metz. GEISSLER. Metz, BURTH, Metz. LANSCH, Melz.

Décor vitré :
BUCH, Schönenberg. SCHERER. Berlin. BREIG frères. Metz. Michel THIRlA. Metz. BAUDINET, Metz

HISTORIQUE
Dans le contexe d'une ville frontière et selon les desseins hégémoniques, unificateurs et bellicistes de Guillaume Il, l'ancienne gare se révélait trop exiguë. Après de longues tractations entre les divers partenaires (les autorités militaires qui hésitaient à céder leurs terrains, les autorités ferroviaires berlinoises qui méconnaissaient la situation locale, les spécialistes locale qui mesuraient les difficultés de l'entreprise, la municipalité contrecarrée dans ses plans d'extension de la ville) Guillaume Il finit par intervenir.
Le 21 avril 1901, il déclara d'utilité publique et urgente l'établissement d'une gare de passage à l'est de la gare existante et l'établissement d'une nouvelle gare de marchandises dans la vallée de la Seille. Les motifs stratégiques et économiques prévalaient évidemment dans cette décision.


Un concours d'architecture national fut lancé fin 1901 et diffusé dans la presse professionnelle. Le cahier des charges, très contraignant, était inspiré des désirs impériaux, en particulier pour ce qui concerne la réception impériale et la disposition des divers éléments bâtis. Le lauréat du concours Jürgen Kröger de Berlin, assisté de l'agence Jürgensen & Bachmann, avait proposé un projet intitulé Licht und Luft inspiré par un Jugendstil assez complexe. Soumis à l'approbation de Guillaume Il, ce projet fut remanié par Jürgen Kröger afin de se conformer au goût exclusif de Guillaume Il

pour l'art des HohenStaufen qu'il jugeait le plus apte à se plier aux exigences des fonctions modernes et le plus propice à senvir sa politique d'unification du Reich. Le dessin initial, totalement transformé, obtint enfin l'approbation impériale.


Le terrain meuble de la vallée de la Seille se révéla particulièrement mal adapté à une construction et à des infra structures d'une extraordinaire envergure. Il fallut employer des procédés de fondation nouveaux, selon les techniques inventées par Hennebique, qui furent ici considérablement améliorés par l'invention de la pile à chasse d'eau; la construction de la gare en fut retardée. Après cinq ans de longs et formidables travaux, la gare put enfin être inaugurée le 17 août 1908, en l'absence de l'empereur.
En 1918, on élimina les signes iconographiques trop évidents du deuxième Reich : aigles impériales, casques à pointes, portrait du maréchal von Haeseler à la base de la tour.
Par la suite, le bâtiment principal de la gare connut encore quelques modifications; transformations de détails iconographiques (trois nouvelles éditions de la tête et de l'écu du «Roland »), disparition de la verrière, ravalement.
En 1975, la création d'un parking aérien avec rampe d'accès hélicoïdale modifia totalement la vision d'ensemble du complexe ferroviaire et sa liaison avec le centre de fret.
La réhabilitation du bâtiment des voyageurs, en 1991, et la récente restructuration de la place de la gare remettent en lumière un bâtiment à l'esthétique encore toujours controversée.




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