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Maison N°2, Rue du Faisan

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MAISON N° 2
C'est là, au n° 2, qu'est né, le 11 janvier 1823, M. l'abbé Risse, fondateur de l’œuvre des jeunes ouvriers de Metz. Je répète cette note, parce qu'une biographie publiée en 1923 le fait naître au n° 35 de la rue du Champé. La maison n° 2 de la rue du Faisan a été reconstruite en 1854.
En 1732, le bureau du poids de la laine fut transféré sur la place du Grand-Saulcy (depuis Place de la Comédie). Cette rue a retenu le nom de l'hôtellerie Au Faisan (maison n° 2),

l'un des établissements les plus renommés avant la Révolution. Il était de tradition qu'il était très confortable et que l'on y vivait à bon marché. Voici le récit fait par le célèbre voyageur sir Arthur Young, de son séjour dans cette hôtellerie en 1789: « Metz est, sans exception, la ville où l'on vit à meilleur marché; la table d'hôte est de 1 franc 50 centimes par tête, y compris abondance de bon vin. Nous étions dix, et nous eûmes deux services et un dessert, de dix plats chacun, et ces services étaient complets. Le souper est la même chose; j'eus le mien, qui consistait en une demi-bouteille de vin et un grand plat d'échaudé,

dans ma chambre; il me coûta 50 centimes; le foin et l'avoine pour le cheval, 1 franc 25 et on ne paie rien pour l'écurie. Ma dépense était donc de 3 francs 55 par jour; et si j'avais soupé à la table d'hôte, cela n'aurait fait que 4 francs 35 centimes. Outre cela, les gens sont fort honnêtes et servent bien: c'est au Faisan. »
Pendant la Révolution, l'hôtellerie du Faisan était le rendez-vous des émigrés; c'est là qu'ils s'organisaient pour traverser la frontière, grâce à la complicité de l'hôtelier .




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