Consultez aussi :
La rue
Rue Grand-Cerf



Les maisons
Rue Grand-Cerf


N°2N°4N°8
N°12N°16N°17

Les commerçants
Rue Grand-Cerf


Maison N°8, Rue Grand-Cerf

précédente       1       suivante

DEMANDE
Monsieur le Maire

J'ai l'honneur de vous faire connaître qu'a la date du 12 janvier 1857, j'ai loué prés de 110. Léon Cohen propriétaire, rue du Grand Cerf N°8, une chambre située au rez de chaussée dans la cour de la maison dudit Cahen pour trois années consécutive a commencer du 24 Juin 1857.
Qui a l'époque de cette location la chambre louée était saine, mais que depuis on a établi une écurie de bestiau a cotée de cette chambre qui n'en est séparée que par une cloison en planche, de façon que la chaleur des bestiaux produit dans la chambre une vapeur telle qu'il m'est impossible depuis quelque temps d'habiter mon logement, non seulement le papier est entièrement pourri, mais tout mon petit mobilier est moisé notamment mon couchage, a tel point que je suis obligée de couché dans le grenier n’ayant d'autre issue pour s'aérer que la porte d'entrée qui se trouve à côté de celle de ma chambre dans une cour très étroite, rend mon habitation inhabitable.

M. Cahen s'opposant a mon rapport je vous supplie, Monsieur le Maire de vouloir bien faire procéder à la visite d'un lieu pour expertiser cette visite a l’insalubrité reconnue, ordonné ce que au car il appartiendra.
J'ose espérer, Monsieur le Maire que vous exigerez avoir égarer à la demande d'une malheureuse femme, dont les moyens ne lui permettent pas de poursuivre devant les tribunaux de la ville.



REPONSE
Monsieur le Maire
Rapport de l'architecte Voyer

Le soussigné a visité la chambre habitée par Mmme Thomassin. Cette pièce est située au rez de chaussée sur une cour intérieure ; elle est consigner a des cabinets d'aisances et une écurie qui renferme un cheval et quelques fois des bêtes a cornes.
Le jour de la visite faite par le soussigné les murs de la chambre étaient couverts d'humidité, les papiers de tenture en étaient imbibés, et Mme Thomassin avait été obligée de mettre sur le mur au droit de son lit une tapisserie pour se protéger.
Trois fois le soussigné et aller demander après le propriétaire, M Léon Cohen pour lui exposer cette situation, il n'a pu le rencontrer.
L'humidité de cette chambre provient sans doute du voisinage des lieux d’aisances et il n'est guère possible de la rendre habitable, qu'en entourant les murs d'une chemise en briques.
Le soussigné est d'avis qu'il y a lieux aux termes de la loi sur les logements insalubres de préservé de la chambre habitée en ce moment pas Mme Thomassin, dans la maison rue du Grand Cerf N°8.




précédente         suivante