Maison N°6, Place d' Armes

précédente       1       suivante

N° 6 - LA CATHEDRALE
Pour régulariser l’aspect de la place d’Armes, Blondel avait imaginé de masquer la base de la cathédrale par une galerie reproduisant exacte­ment la disposition du rez-de-chaus­sée de l’Hôtel de Ville: mêmes ou­vertures arrondies, sous lesquelles s’ouvraient des boutiques blot­ties entre le mur de façade, les contreforts et les chapelles de l’é­glise, mêmes petits avant-corps. A chaque extrémité, un pavillon final, plus élevé d’un étage, formait

les an­gles de la place; ils étaient, ainsi que les arcades, couronnés par une ba­lustrade. Tout cet ensemble a dis­paru, la dernière boutique a été dé­molie en 1885.
Le premier juillet 1881, le dernier bâtiment adossé contre la Cathédrale et connu sous le nom de Café Fran­çais, a été fermé, sa démolition ayant été résolue. C’est dans cette maison, qui portait le no 6, que naquit le 11 août 1854 M. Lucien Nicot, publiciste et littérateur.

- LUCIEN NICOT -

Son père à cette époque était propriétaire du Café Français. M. Nicot a occupé une place prépondérante dans la presse française. Après avoir servi comme vo­lontaire dans l’armée française, il partit pour l’Amérique où il entra à la rédaction du Courrier des Etats-Unis, il visita ensuite le Canada, les Antilles, le Mexique. De retour en France, il devint gérant et directeur du Courrier de Meurthe-et-Moselle (ancien Courrier de la Moselle) qu’il quitta pour devenir l’un des principaux collabora­teurs de la France.




précédente         suivante