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Maison N°14, Rue du Haut-Poirier

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Depuis cette époque jusqu’à nos jours, ce dépôt litté­raire et scientifique a été placé sous la direction de MM. de Jaubert, 1804-1823 ; Holandre 1823-1840; Clercx, 1840-1863; Malherbe, 1863--1864; V. Jacob et Lorrain, ensemble, 1863-18i1; Lorrain, seul, 187t-1873; Schuster à partir de 1873 et ensuite MM. Burtin, Alfeld, abbé Paulus, Dr von Brunn gen. von Kauffungen.
D’après M. Schuster, la collection était estimée en 1910 à 24.000 volumes ; en 1834 à 28.000; en 1878, on comp­tait 43.000 volumes ou brochures. Le nombre des livres s’est considérablement accru, gràce aux allocations de l’administration municipale et aux dons des particuliers, des gouvernements et des Sociétés savantes des divers pays.

M. Clercx a publié, en 1856, le Catalogue des manus­crits relatifs à l’histoire de Metz et de la Lorraine. M. V. Jacob a publié en 1874, celui des autres manuscrits et en 1876, celui des incunables. Enfin, le Catalogue des ouvrages imprimés relatifs à l’histoire de Metz et du Pays- Messin




Messin

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, a été publié de 18-78 à 1887, par M. A. Schuster.
Le Musée attenant à la Bibliothèque a été installé en 1839, dans le logement précédemment occupé par le bi­bliothécaire, mais ce local était insuffisant pour y placer ce qu’on possédait déjà. Toutefois, ce n’est que de 1869 à 1872 que les agrandissements ont été exécutés. A cette époque on construisit une grande halle au rez-de-chaus­sée avec trois salles de tableaux au premier étage. Le Musée renferme : une collection

archéologique très impor­tante, commencée en 1822 ; une collection de monnaies, fondée en 1833 ; une précieuse collection de tableaux, commencée en 1822 et une riche collection d’objets d’his­toire naturelle, depuis 1830 environ.
Quoique n'étant pas d'origine messine, ni lorraine, il convient de mentionner M. Couderc de Saint-Chamant qui habita la maison no 12 (Hôtel de Jobal), et remplit pendant vingt-neuf ans les fonctions de receveur général à Metz. Après la guerre il fut nommé en la même qua­lité à Nantes, et prit sa retraite à Paris où il mourut. Il avait épousé Mademoiselle Humann, de Strasbourg, fille du ministre de Louis-Philippe.




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