Maison N°18, Rue Haute-Pierre

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MAISON N° 18
Au n° 18 naquit, le 7 février 1819, le général Magnan (Louis-Eugène), fils de Jean-Henri-Claude Magnan. bàtonnier de l’Ordre des avocats à la Cour royale de Metz (1) et de Louise Risse (2).
Il débuta en Algérie, à la Légion étrangère, avec la­quelle il prit part à de nombreuses expéditions, notam­ment à la prise de Zaatcha. Après avoir fait la campagne de Crimée, il retourna en Afrique ; sa conduite pendant l’expédition de la Grande Kabylie et notamment au com­bat

d’Ichériden (1857) lui valut une citation à l’ordre de l’armé et les épaulettes de lieutenant-colonel. En 1859, il se distingua à Montebello, à la suite de cette bataille il fut nommé colonel.
Au Mexique, il contribua puissamment à la prise de Puebla et rentra en France avec la cravate de Comman­deur de la Légion d’honneur et le grade de général de brigade. Ce brave officier est mort prématurément le 5 octobre 1866.
Le Palais de Justice occupe l’emplacement de l’ancien Hôtel du Gouvernement qui avait lui-même remplacé l’Hôtel de la Haute-Pierre,

si célèbre dans les annales messines du moyen-âge. Cette dernière maison apparte­nait au chapitre de la Cathédrale qui l’avait laissée à vie au duc de Suffolk, surnommé la Blanche Rose.

(1) Né à Metz, rue de la Tête-d’Or, n° 2, en mars 1786, il fut nommé, le 13 août 1839, préfet de police. Cet homme politique, fils de ses oeuvres, eut une existence aussi agitée que remplie.

(2) Elle était sœur de l’abbé, Risse, fondateur de la Société des Jeunes Ouvriers de Metz.




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