ont été publiés dans l’Austrasie de l’année 1856, par M. G. Boulangé. Dans son intéressante notice, cet auteur a transcrit la description écrite en 1770 par Dom Dieudonné lorsqu’il visita cette chapelle. Elle renfermait un bénitier ogival portant la date de 1494; au fond de l’édifice on voyait nu autel gothique du même style que le bénitier ; il supportait au centre une croix accostée des statues de Saint-Genest et de Saint-Barthélemy, le tout en pierre du pays et de la plus haute antiquité.
Cette chapelle était devenue, au

milieu du XVIe siècle, la propriété de simples particuliers et, en 1565, quand le gouvernement français songea à la donner comme église aux chevaliers de Malte, il lui fallut l’acheter d’une dame Marguerite Collette qui, seule, avait le droit de désigner le chapelain et les échevins de ladite chapelle. Vers 1570, les chevaliers de Malte firent construire le clocher carré, en même temps qu’un porche éclairé par un escalier en avant de l’église. Les chevaliers de Malte qui étaient établis rue des Murs, officièrent dans la chapelle Saint-Genest jusqu’à la Révolution.