nom d’Hôtel de Halte. Cependant, jusque dans les premiers mois de l’année 1790, un fermier du commandeur l’occupa. Il devait dire, le jeudi de chaque semaine, une messe dans la chapelle de Saint-Genest, dont nous avons parlé à l’article : rue Jurue.
C’est dans l’ancien Hôtel de Malte que Maréchal et son beau-frère, le chimiste Gugnon, réussirent leurs premiers essais de peinture sur verre, ce qui les engagea à fonder en juin 1838 l’atelier dont la renommée ne fit que s’accroître et que plus tard ils transférèrent au no 4 de la rue de Paris.
Déjà à ses débuts dans l’art du vitrail, Maréchal s’était acquis une grande réputation par ses tableaux à l’huile et ses pastels et chacun le

saluait comme le chef de ce que l’on appelait l’Ecole de Metz. Un puissant mouvement artistique se manifestait alors dans notre ville, et indépendamment de la Société des Amis des Arts, il y avait un autre foyer très actif qu’on appelait les Soirées de l’atelier Maréchal. Chacun venait y faire échange d’idées, de vues ou de projets, tout en prenant connaissance des oeuvres locales les plus récentes. Un curieux tableau de Labroue a conservé l’aspect de l’une de ces réunions dans l’atelier de la rue des Murs. L’artiste a fidèlement reproduit la physionomie des personnalités messines de l’époque. Une obligeante collaboration nous permet d’en donner une reproduction. Les vieux Messin

Messin

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