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Maison N°3, Rue aux Ours
MAISON N° 3
La maison n° 3 appartenait autrefois au chapitre de la cathédrale. L'archiviste Sauer rapporte, qu'en 1641, elle était habitée par Jacques-Bénigne Bossuet, chanoine de la cathédrale; elle faisait partie de sa prébende avec des vignobles à Châtel-Saint-Germain, Ancy, Scy et Woippy.
La maison n° 3 appartenait autrefois au Chapitre de la Cathédrale.
En 1641 elle était habitée par Jacques-Bénigne Bossuet (1), chanoine de la Cathédrale ; elle faisait partie du temporel de sa prébende avec des vignobles à ChâtelÂ-Saint-Germain, Ancy, Scy et Woippy.
CÂ’est dans notre ville que celui
que lÂ’on devait plus tard surnommer lÂ’Aigle de Meaux préluda à ses triomÂphes oratoires. CÂ’est dans plusieurs de nos églises, prinÂcipalement dans notre Cathédrale, quÂ’il prononça dÂ’une manière neuve et entraînante des sermons et des panéÂgyriques qui faisaient accourir les
Messin
s en masse au pied de la chaire sacrée. Le 20 août 1654, dans le beau panégyrique de saint Bernard, il prononça ces paroles éloquentes à la louange de Metz :
Messin
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Puissante ville de Metz ! 0 belle et noble cité ! Il y a longtemps que tu as été enviée. Ta situation imporÂtante tÂ’a presque toujours exposée en proie : souvent tu as été réduite à la dernière extrémité de misères ; mais Dieu, de temps en temps, tÂ’a envoyé de bons proÂtecteurs.
Le grand orateur rappelait la
protection de la Providence qui toujours s’étendit sur la ville et la sauva dans les grandes nécessités.
Bossuet fut nommé archidiacre de l’église de Metz en 1652, puis deux ans après grand archidiacre et enfin, en 1665, grand-doyen du chapitre. En 1667, il fut nommé à l’évêché de Condom ; le récit de sa vie nous apprend quÂ’il continua, jusquÂ’en 1669, à faire partie du chapitre de la cathédrale ; il se démit de son canonicat le 10 ocÂtobre 1669.
(1) Note de M. Edouard Sauer, ancien archiviste de la Moselle, dans la Croix de Lorraine de 1900, p. 229.
