Maison N°4, Rue aux Ours

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MAISON N° 4
Lu n° 4 mourut, le 29 novembre 1821, M. Rolland (Jean-Baptiste-Dominique). Né à Rémilly le 31 juillet 1753, il devint avocat au Parlement de Metz et fut nommé député de l’Assemblée législative en 1791, puis au Conseil des Cinq-Cents, président du tribunal de Sarreguemines,
Les Messin




Messin

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s lui firent élever, par souscription, au cimetière de Belle-Croix, un tombeau qui portait l’inscription suivante :

"A la mémoire de J.-B.-D. ROLLAND,
Intègre mandataire du peuple français,
Défenseur zélé de ses droits,
De son indépendance et de sa liberté.
Ses concitoyens reconnaissans."

M. Rolland avait épousé, en 1783, Marie-Anne-Cécile Loiseau de

Persuis, fille du maître de musique de la Ca­thédrale. De leur mariage naquit, le 6 février 1784, Jo­séphine-Barbe-Cécile, qui épousa son cousin-germain Jo­seph-Dominique-Jean-Baptiste-Félix Rolland, notaire à Vatimont. Dans sa maison paternelle de la rue aux Ours, Joséphine-Barbe-Cécile vint donner le jour, le 9 août 1812, à Eugène Rolland, célèbre ingénieur.
Après ses études au lycée de sa ville natale, il fut ad­mis à l’Ecole polytechnique en 1830, en sortit avec le grade de sous-lieutenant du génie et fut envoyé en Al­gérie, mais il donna bientôt sa démission pour entrer dans les manufactures des tabacs, dont il fut l’un des principaux ingénieurs. Pendant cinquante ans, il fut l’inspirateur résolu et souvent l’auteur principal de tous les progrès réalisés dans la fabrication des tabacs, en même temps que le fondateur des nombreux établisse­ments qui s’élevèrent sur toute la surface de la France.

M. Rolland fut directeur général des manufactures de l’Etat depuis le 12 mars 1860 jusqu’au 1er janvier 1882 où, sur sa demande, il fut admis à la retraite et nommé directeur général honoraire de l’administration qui lui devait et ses machines et son organisation. Il fut alors nommé grand-officier de la Légion d’honneur.
Nommé membre de l’Académie des sciences en 1872 en raison de ses connaissances spéciales en mathématiques, en rem­placement du général Piobert, il avait aussi reçu de ceux qui étaient le mieux à même d’apprécier son érudi­tion et ses talents, une consécration que sa modestie n’aurait certainement pas recherchée, mais qui lui était due. Jusqu’en 1870, M. Eugène Rolland fit partie du Conseil général du département de la Moselle et enfin était membre honoraire de l’Académie de Metz. Ce grand savant est décédé à Paris le 31 mars 1885.




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