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Au début de la bataille, la batterie eut à lutter, en avant de Stiring-Wendel, contre une masse d’artillerie allemande, qui ne tarda pas à l’écraser de front, tandis que les tirailleurs ennemis, débouchant des bois voisins, la fusillaient de flanc. La position, bientôt, n’est plus te­nable ; la plupart des servants et des chevaux sont hors de combat et les survivants doivent battre en retraite, abandonnant trois pièces sur le terrain.
Le capitaine Saget, après avoir rallié ce qui lui reste d’hommes, revient pour guetter le moment où il

lui sera possible de reprendre les pièces abandonnées. La tâche semble impossible : ce coin du champ de bataille est la­bouré par les projectiles qui tombent en ouragan. Vers cinq heures du soir, une charge d’infanterie dégage un peu le terrain.
Saisissant le moment, Saget, suivi de quelques hom­mes, s’élance sur les pièces. En voyant déboucher la vail­lante petite troupe, l’ennemi devine son projet et ouvre un feu terrible pour l’arrèter. Mais l’élan est irrésistible; on arrive aux pièces, on les accroche aux

avant-trains et on les ramène au galop sous les yeux des Allemands stupéfaits de tant d’audace.
Saget fut nommé chef d’escadron quelques jours plus tard. Lieutenant-colonel en 1877, colonel en 1881, il fut nommé général de brigade le 21 octobre 1887, et com­manda la brigade d’artillerie du 17e corps, à Toulouse, jusqu’au moment de son passage au cadre de réserve. Le général Saget est décédé à Libourne, au mois de mars 1910.




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