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Maison N°18, Place Saint-Simplice

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L’église Saint-Simplice

En 1740, le gouverneur de Metz, le maréchal Belle-Isle, décide de créer un nouvel itinéraire de traverse de la ville, avec le doublement des passages de la Moselle et l’ouverture du bas de la rue de la Tête d’Or sur la place Saint-Louis, à travers le rempart romain. À cette occasion, on découvrit trois petites têtes qui sont encore incrustées sur la façade d’une des maisons d’angle.
Ce nouvel axe bute sur la vaste église paroissiale Saint-Simplice, datant du XIIIe siècle, et son cimetière. L’existence de cette église remontait au milieu du IXe siècle. Elle est dédiée à un évêque d’Autun, mort le 24 juin 418 et fêté le 19 novembre.
Supprimée en 1791, elle est démolie en 1809. Supprimée en 1791, l’église est transformée en halle au blé par l’architecte municipal Gardeur-Lebrun. En 1804, la traverse de Metz est

relancée dans le cadre de l’aménagement de la route impériale de Paris à Mayence par Reims et Metz. En 1808, la rue de la Grande Armée est percée, le pont de Friedland construit sur la Seille derrière l’église Saint-Simplice, qui est détruite l’année suivante afin de créer la place éponyme qui nous connaissons encore.

Lors des fouilles de 2007, les archéologues ont retrouvé divers vestiges, dont la chapelle des morts située à proximité de l’église. L’ancienne paroisse Saint-Simplice nous a laissé des registres paroissiaux pour le moins énigmatiques. En effet deux fascicules portaient les noms suivants (traduction du latin) : Livre

des Innocents et des Martyrs et Livre des Martyrs. La solution de cette énigme fut trouvée à la fin du registre de l’année 1668. Il indiquait en fait la fin des mariages de l’année…

Le cheval de la place Saint-Simplice

Un cheval est visible sur le bâtiment d’angle de la place Saint-Simplice et de la rue Haute-Seille( au n° 18-20 place Saint-Simplice), au dessus du magasin de meubles. Cette sculpture provient de l’ancien couvent des Célestins. Installés à Metz depuis 1370, les Célestins occupaient un vaste terrain ouvert sur les rues d’Asfeld, du Cambout et l’actuelle rue de la Gendarmerie. Supprimé en 1774, le couvent est occupé en 1811 par l’arsenal du Génie (actuel commissariat de l’armée de Terre), les bâtiments servant de magasins et d’ateliers militaires. Le cheval ornait un monument funéraire de l’église des Célestins, dont il est le seul vestige.




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