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Le duc de Berry pressentit plutôt qu’il n’entendit la réplique de l’ouvrier ; mais il trouva son attitude et son geste impertinents, et lui sangla la figure d’un coup de cravache ; ce fut à partir de ce jour que Louvel devint pensif, morose, presque lugubre. Un beau matin, il annonça son départ et la résolution qu’il avait prise d’aller cher­cher fortune à Paris. On sait le reste. »

Bien que le sieur Chéry, de Marly, raconte qu’il fut témoin oculaire de l’incident survenu dans la boutique de son patron, son récit n’est pas exact quant aux

dates. Il dit que le duc de Berry vint à Metz à l’automne 1820, alors que l’on sait que ce prince fut assassiné le 13 fé­vrier précédent. Ce fut en septembre 1814 que le duc de Berry vint à Metz, il n’y revint pas.
La boutique du sieur Laurent ne se trouvait pas en face de l’Hôtel de l’Europe, mais rue Sainte-Marie, à l’angle de la rue de la Paix, ainsi que l’indiquent les re­gistres de recensement.
On conserve aux Archives municipales copie d’une lettre du Parquet au maire de Metz, quelques jours après l’assassinat

du duc, demandant des renseignements sur le séjour de Louvel à Metz. Cet individu obtint un passe­port daté du 7 mai 1814, il quitta aussitôt cette ville pour se rendre à Versailles. D’autre part, les pièces du procès nous renseignent exactement sur les localités où séjourna Louvel de 1814 à 1820. Il ne revint jamais à Metz. La dramatique histoire du coup de cravache racontée 42 ans après l’assassinat du duc de Berry, a-t-elle été imaginée par le sieur Chéry ou par le publiciste qui l’a publiée ?




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