L' histoire de Metz et de la Lorraine, histoire de la moselle - cartes postales anciennes de Metz - cartes postales anciennes de Moselle - histoire Moselle
MAISON N° 11
Mr FRANCOIS Louis Robert, tailleur d'habits de son état exerçait son art au 11, rue Taison en 1809
la condition de la personne. Le pourpoint s'arrête à la ceinture en une espèce de veste qui parfois n'a pas de manches. Au XVIIe siècle, ces professions ne forment plus qu’une. Ils deviennent ceux qui ont le droit de faire des habits neufs ou de façon neuve, à l'exclusion de tous autres ouvriers. C'est très bien en paroles mais il n'est de fait pas toujours commode de prouver à un fripier qu'un vieil habit retapé est neuf par la façon, alors surtout que le fripier a intérêt à ne pas se convaincre. Aussi les tailleurs ont des différents avec les fripiers, sur la différence de l'habit neuf au vieil habit.
Les tailleurs ne fabriquent pas les souliers, les bas et les chapeaux. Ils les fournissent seulement à leurs pratiques, après les avoir achetés chez les marchands spéciaux. En effet, les tailleurs entreprennent la toilette complète
de leur client ; et les gens qui tenaient à avoir bon air se laissaient habiller de la tête aux pieds par leur tailleur. C'est le seul moyen que toutes les pièces du vêtement fussent parfaitement assorties.
Vie quotidienne
Le tailleur d’habit était aussi un petit artisan de la campagne ou d’un bourg, qui se déplaçait et travaillait à façon dans un périmètre local. Il rapiéçait les vieux habits ou les accommodaient à la taille des enfants.
A la campagne, tandis que les hommes sont aux champs, le tailleur d'habits travaille à la ferme pour confectionner les vêtements commandés. Ayant souvent du mal à se faire payer, il reçoit son dû parfois en nature comme des volailles.
II travaille le plus souvent avec son épouse, couturière.