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Maison N°1, Rue des Trinitaires

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Le 10 août 1856, l’hôtel Saint-Livier voyait rentrer inanimé dans ses murs l’excellent architecte Charles Gautiez, frappé d’une mort soudaine sous les arbres de l’Esplanade. C’est sous ce toit qu’il avait fait éclore le germe des constructions auxquelles il a attaché son nom, et avec lesquelles devait se rouvrir pour notre pays, sous les heureuses inspirations des grands maîtres du moyen­âge, une ère nouvelle d’art dans l’architecture. Rappeler le nom de ce Messin




Messin

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, c’est évoquer les oeuvres magis­trales dont il

a embelli notre ville et ses environs:

- Sainte-Chrétienne,
- Sainte-Constance,
- le Petit-Séminaire,
- le Sacré-Coeur, et tant d’autres!

Le général Didion (Isidore), né à Thionville le 22 mars 1798, ancien professeur à l’Ecole d’application de Metz, habita l’hôtel Saint-Livier, lorsqu’il passa au cadre de la réserve en 1860, après quarante-quatre ans de services actifs. Il fut conseiller municipal de Metz depuis cette année jusqu’en 1870.

Au sein de cette assemblée, où il joua un rôle important, il traita principalement les ques­tions relatives aux usines, à la distribution des eaux, à la réorganisation du Musée et à la caisse des retraites. Durant le blocus de Metz, il s’occupa particulièrement aux ambulances. Il était commandeur de la Légion d’hon­neur, membre des Académies de Metz et de Nancy, cor­respondant de l’Institut, et publia un grand nombre de travaux scientifiques. Après l’annexion, il se fixa à Nancy où il mourut le 4 juillet 1878.




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