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CHEMINOT

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VERRONNAIS 1844
Village de l'ancienne province des Trois-Evêchés, situé à droite de la Seille, paroisse et mairie qui ont pour annexes Longeville-lès-Cheminot, village, et la Vanoue, ferme; arrond. de Metz, à 21 kil. S., canton de Verny, 9 kil. S.-O., à 7 kil. O. de Pont-à-Mousson, et à 7 kil. N. de Nomeny; distribution du courrier par Solgne; succursale; école fréquentée par 32 garçons et 24 filles; revenus de l'instituteur, 440 fr.; pop. 356 indiv., et 620, y compris les annexes; maisons 88; territ. prod. 426 hect., dont 310 en terres labourables, 112 en prés et 4 en jardins; un moulin à farine à deux tournants.
Ce village et celui de Fleury furent détruits en 1551 par Marie de Blois, régente de Lorraine, qui était en guerre avec l'évêque de Metz et les Messin



Messin

Dans le cadre de l'OPAH, les modes et phénomènes architecturaux répandus de 1871 à 1903 ne peuvent être observés qu'au Sablon. Dans ce quartier, quasi inhabité sous le Second Empire et loti lentement au début de l'annexion, les habitants autochtones, ....

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s. Ceux-ci, pour s'en venger, pénétrèrent, trois jours après, en Lorraine, où ils rasèrent plusieurs villages, et mirent le feu aux faubourg de Nancy. Ils revinrent après avoir dévasté les bords de la Meurthe et de la Moselle. La paix se fit par la médiation de Jean II, roi de France.
Cheminot, qui a été plus grand qu'il n'est maintenant, fut incendié deux fois dans l'espace de 80 ans; les fondations que l'on rencontre autour du village dans les jardins, dans les terres en culture, lui donnent trois ou quatre fois plus étendue qu'il n'en a actuellement.
On voit les ruines de trois monastères, dont l'un appartenait aux bénédictins et dépendait de Saint-Arnould de Metz. Charlemagne donna à l'évêque de Metz les fiefs de Cheminot et de Bouxières-sous-Froidemont; il donna également à la maison de Saint-Arnould une métairie de 80 à 90 hectares de terres, à charge par elle d'entretenir une lampe allumée devant le Saint-Sacrement, pour le repos de l'âme de l'impératrice Hildegarde qui venait de mourir. Cette ferme a été vendue en 1793. M. Huguenin rapporte, dans les Chroniques messines, que le maire de Cheminot était chargé de la défense du château de Louvigny, appartenant à M. de Gournay, quand tout à coup les ennemis se présentèrent devant ce château; le maire en sortit alors pour aller en prévenir le sire et lui demander du secours. Le sire de Gournay lui ordonna de retourner à son poste; mais le maire eut peur, et au lieu de retourner au château de Louvigny, il alla se cacher. La garnison fut prise; l'ennemi la conduisit à un kilomètre de là et la noya dans la Seille.
L'église de Cheminot est l'une des plus belle du diocèse, du moins quant au choeur et à l'avant-choeur; elle est bâtie dans le style de la renaissance, et à 15 mètres d'élévation jusqu'à la voûte, qui est en ogives. Sous le choeur existe un caveau, presque rempli des débris du cimetière et des ossements qui se trouvaient dans
l'ossuaire. Cette église, qui était celle des bénédictins, doit dater du VIe siècle. Elle a dû éprouver des incendies, car on voit sur une des faces du clocher des pierres qui portent encore l'emprunte du feu. La nef est postérieure aux incendies: ce qui le fait présumer, ce sont les pierres qui ont subi l'action du feu avant leur emploi; elle n'a rien de la beauté ni du grandiose de l'édifice; elle n'est d'aucune style et dépare l'église. Au-dessus des portes d'entrée, on remarque des meurtrières, et un créneau à côté de la principale. Derrière le choeur, à l'extérieur, vis-à-vis le maître-autel, on aperçoit deux petites niches, dont l'une, en forme de trèfle, servait à l'exposition du Saint-Sacrement, et l'autre, en rond au-dessus de la première, était destinée à recevoir une lampe. Le maître-autel, en bois de chêne sculpté, est fort beau. Il y a plusieurs tombes dans l'église; mais les inscriptions sont tellement effacées par le frottement des pieds, quelles sont devenues invisibles. On lit les trois inscriptions suivantes sur une seule et même pierre incrustée dans le mur de la nef:
«Ci-devant gist honneste homme Arbillon Richart, natif de Cheminot, lequel après y avoir vécu et résidé l'espace de IIIIXX ans, trépassa de ce siècle le 20 février 1607.

Fremine Chardat, femme en seconde noce audit Richart, fut inhumée à la chapelle sous le choeur de l'église de