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VERRONNAIS 1844
Village, mairie qui a pour annexe Pluche, ferme, annexe de la paroisse d'Orny, arrond. de Metz, à 14 kil. S.-E., canton de Verny, à 3 kil. N.-E.; distribution du courrier par Solgne; pop. 308 indiv., maisons 59, ménages 82; école fréquentée par 48 enfants; revenus de l'instituteur, 320 fr.; territ. prod. 458 hectares 86 ares 42 centiares, dont 356h. 60 a. 18 c. en terres labourables; 46 h. 52 a. 3 c. en prés; 37 h. 43 a. en bois, et 18 h. 31 a. 21 c. en vignes; un moulin, un four à chaux.
Chérisey, village peu considérable, dans une position très pittoresque, au nord-ouest d'une côte bordée de belles prairies arrosées par un ruisseau nommé Morfontaine, qui se jette dans la Seille en passant par Verny, est situé sur les anciennes limites du Barrois, de la Lorraine, de la cité et de l'évêché de Metz, à 14 kilomètres sud de cette ville, entre les routes de Nancy par Nomeny et
de Château-Salins, à 18 kil. nord de Nomeny, 24 de Pont-à-Mousson et 47 de Nancy. Connu au IXe siècle sous le nom de Carisiacum, il prit plus tard ceux de Charisium, Cherisium, Charisy, Charisey, Chairexey, et enfin Chérisey ou Chérisy.
Divisé ansi que son territoire, avant le XIIIe siècle, en quatre bans: de Lalleuf (ou Alleu), de Saint-Pierre, de Saint-Symphorien et de Sainte-Glossinde, ces deux derniers étaient de la cité de Metz, et ceux de Lalleuf et de Saint-Pierre, indépendants d'abord, relevèrent, par suite des alliances féodales que contractèrent leurs seigneurs aux XIVe et XVe siècles, le premier de l'évêque de Metz, le second des ducs de Lorraine.
Cette situation, consacrée par le traité de Nomeny en 1604, fut de nouveau confirmée à la suite des entreprises des habitants de Metz, qui étaient venus enlever des grains, et après de nombreuses conférences, par le traité de Choisy (ou Chérisy), en 1628. Des bornes de séparations, portant d'un côté la
croix de Lorraine, et sur les autres la mitre épiscopale avec les armes de Metz, subsistent encore en grande partie.
A la réunion de Metz à la France, ses droits furent confondus avec ceux de l'évêché, et on lit dans les Mémoires de Maillet: « Chérisy, village mi-partie avec les évêchés, à 5 lieues au nord de Pont-à-Mousson, à 3 lieues de Metz, ancienne annexe de Liéhon, désuni de cette paroisse et érigé en cure le 8 février 1750 par Mgr l'évêque de Metz. Il y a deux communautés, l'une terre d'Evêché, l'autre du Barrois, dans laquelle la justice est exercée par un sous-maire; il y a un maire dans l'autre partie, qui décrète et rend les ordonnances pour celle du Barrois, lorsque le sous-maire est absent, et de même le sous-maire décrète et rend les ordonnances pour la partie de l'Evêché, quand le maire n'y est pas, est indisposé ou autrement empêché. Office, recette et baillage de Pont-à-Mousson, coutume de Saint-Mihiel, cour souveraine de Nancy, 8 ou 9 habitants, un