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château flanqué de quatre tours, et basse-cour. »
L'église de Chérisey est mentionnée dans une bulle d'Innocent III, en 1139, comme étant à la nomination de l'abbesse de Sainte-Glossinde. Une inscription, constatant sa consécration le VII des ides



ides

Dans le calendrier romain, jour qui tombait le 15 en mars, mai, juillet, octobre et le 13 dans les autres mois. César fut assassiné aux ides de mars.


Petit Robert 1997 ....

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de mars 1143, par Théodwin, cardinl de Sainte-Ruffine, légat du Saint-Siège, sous l'invocation de la Vierge, de Saint-Barthélemy, son patron, et des saints Georges et Christophe, se trouvait encore en 1651 au-dessus de la porte d'entrée, lorsque Paul Ferry vint la copier pour la consigner dans ses observations séculaires. Reléguée dans le mur du cimetière, elle a été remplacée, en 1843, dans la partie de l'église qui rappelle le plus son origine.
Ce monument n'a de remarquable que quelques morceaux de sculpture assez barbares, et des tombes recouvrant les sépultures de plusieurs membres de la famille Chérisey depuis le XIVe siècle. L'une d'elles, ramenée de la chapelle de l'ancien prieuré de Phlin, et placée à côté d'autres inscriptions en marbres, se distingue par les allégories pieuses dont elle est surchargée.
Séparée de la cure de Liéhon en 1750, et érigée en paroisse comme on l'a vu, l'église de Chérisey ayant perdu tous ses biens, est redevenue, en 1808, annexe d'Orny.
Chérisey a subi toutes les vicissitudes des guerres qui désolèrent si souvent cette partie de la Lorraine.
D'après des traités de 1219 et 1220 faits, par l'intermédiaire du duc de Lorraine et du comte de Bar, avec Daniel, abbé de Saint-Symphorien, dont les seigneurs de Chérisey étaient voués à Chérisey et à Liehon, et après un acte de 1303 par lequel Henri de Chérisey reconnaît avoir empiété sur le ban de ladite abbaye, le château aurait été reconstruit et son emplacement changé à cette époque (1) .
Détruit en 1367 dans la guerre de Pierre de Bar, sire de Pierrefort, il ne fut rebâti qu'au XVe siècle. Aussi Henry de Chérisey, fils d'Androwin, mort en 1373, et petit-fils du précédent, mort en 1332, va-t-il s'établir à Felin ou Phlain, dont il était devenu seigneur pour moitié, par son mariage avec Alix de Felin (2) , et Jean, son fils aîné, seigneur de Thesey, aussi par son mariage
avec Perette de Thesey, habitait-il encore en 1424 cette terre que possédait déjà Renaud de Chérisey en 1276 (3) .
Chérisey eut de nouveau beaucoup à souffrir en 1444, lors du siège de Metz par Charles VII et René de Lorraine. Flocquet, l'un des commandants de l'armée du roi, avec La Hire et Xaintrailles, y tint 36 chevaux pendant la durée de la guerre. Dans une invasion qu'ils firent en 1521 contre le château de Chérisey, dont le seigneur, pour lors au service de France, dit la chronique de Metz, avait fait dévaster leur village par une troupe d'aventuriers, les habitants de Marange ne laissèrent à la dame de Chérisey (Anne de Montormentier) que sa chemise, lui imposèrent en outre une rançon de 150 francs, et emportèrent un butin considérable.
Les guerres des Suédois lui ont aussi été fatales; et s'il ne conserve aucune trace apparente de son ancienne structure, il est probable que, compris dans l'arrêt de Richelieu, il fut relevé pour la troisième fois sous des formes moins sévères et moins menaçantes. La révolution de 89 l'épargna, et il devint longtemps le séjour des quartiers de l'armée