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haute, moyenne et basse justice du ban de Saint-Glossinde à Chérisey, que les sites dames abbesses et religieuses disent leur appartenir, et que le dit défunt maintenait lui estre bien acquis tant par titres que longue et haute possession de lui et de ses prédessesseurs, qu'il disait toujours avoir été seuls seigneurs sans part d'autruy du dit village et du ban iceluy. »

La cause fut portée devant les Treize de Metz, et Mme de la Valette abandonna, par acte du 1er octobre 1630, tous les droits seigneuriaux, de quelque nature qu'ils fussent, et son ban de Sainte-Glossinde moyennant la somme de 7 500 livres.Ainsi fut réunie à la seigneurie de Chérisey sa partie la plus anciennement connue.
Le sol de Chérisey, d'assez bonne qualité, se compose en général de terres fortes, grasses, blanches et pierreuses. Les versants nord et sud, de cette dernière nature, donnent d'excellent blé. Le plateau, formé de terres blanches, est fertile en colza, lentille et pois.
On trouve plusieurs carrières de pierres à bâtir et la pierre calcaire
en abondance; la chaux qui en provient a servi à la construction du château et de plusieurs maisons du village; elle a aussi été employée comme engrais, mais la difficulté de se procurer la houille et la pénurie de bois y ont fait renoncer.
La population de Chérsey, propriétaire, à l'exception de sept à huit ménages, soit de terres, soit de vignes, est laborieuse, industrielle, et se suffit à elle-même.
Chérisey a donné son nom à une famille des plus considérable de Lorraine (7) , tant par ses alliances que par ses emplois, et dont les cinq dernières générations comptent un capitaine des gardes du duc Charles de Lorraine, trois lieutenants-généraux grands-croix de Saint-Louis, un chef d'escadre, un officier d'état-major, et un maréchal-de-camp colonel de la garde, commandeur de la Légion-d'Honneur (8) .
Pour ne citer que quelques-uns de ses membres, après Henri et Renaud de Chérisey (9) , son fils, qui suivirent Philippe-Auguste en Terre-Sainte avec le comte de Henri de Bar et une partie de la noblesse lorraine, on trouve
Renaud, deuxième du nom, qualifié monseigneur et chevalier par le comte de Salm et l'évêque de Metz. Plus tard, en 1323, Henri de Chérisey, son fils, reçoit d'Edouard de Bar les terres de Bouveron, après de Toul, et de Morville-sur-Seille, en récompense "de ses bons et loyalz services".
Androwin et Willames de Chérisey s'engagèrent, avec leurs suivants et leurs aidants, au service de l'évêque et de la cité de Metz, contre Marie de Blois, régente de Lorraine, et quelques années après contre cette ville, qui fit détruire Chérisey, Marsal et Pont-à-Mousson, pendant la guerre du sire Pierrefort.
En 1393, Jean de Chérisey ayant été fait prisonnier avec les siens, il s'engagea à ne rien entreprendre contre les Messin



Messin

Dans le cadre de l'OPAH, les modes et phénomènes architecturaux répandus de 1871 à 1903 ne peuvent être observés qu'au Sablon. Dans ce quartier, quasi inhabité sous le Second Empire et loti lentement au début de l'annexion, les habitants autochtones, ....

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s, qu'il ne les eût avertis comme bon gentilhome.
Déjà en 1372, Jean de Chérisey-Nouroy, petit fils de Renaud III de Chérisey et de Philippe d'Epinal, faisait avec eux la paix de la guerre qu'ils avaient eue ensemble.
Philippe de Chérisey-Nouroy, son frère, chambellan, conseiller du duc de Bar depuis l'an 1402, où, servant, avec Colard de Mercy,