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l'empereur Wenceslas dans ses prétentions au trône, dont ses cruautés et sa mollesse l'avait fait écarter, il battait les Lorrains et la fleur de la chevalerie messine à Grehières, continua à commander les armées de Bar et à faire la guerre pour son propre compte jusqu'à un âge fort avancé. Il faisait partie de l'association du Lévrier-Blanc, pour la défense du pays.
Bertrand de Chérisey, dit de Felin, était en 1435 au nombre des chevaliers assemblés pour le maintien de la paix en Lorraine, avec Philippe de Chérisey-Nouroy, et en 1442, on voit qu'il faisait la guerre à Philibert du Châtelet. Simon de Chérisey, son frère, abbé de Saint-Arnould, après avoir été intronisé sur le maître-autel en considération de sa famille, et après avoir administré avec beaucoup de sagesse, encourut les censures du consile de Bâle, et dut résigner son abbaye entre les mains de Jean de Gorze, pour suivre la cour de Rome.
Marguerite de Chérisey, abbesse de Saint-Pierre à la même époque (1416), fut frappée d'excommunication, et relevée ensuite par l'évêque de Metz, pour n'avoir pas voulu reconnaître d'autre juridiction que celle du duc de
Lorraine, de qui elle reçut l'investiture.
Philippe II de Chérisey-Nouroy, dont il a été parlé avec Bertrand, ayant été fait prisonnier à cette funeste bataille de Bulgnéville où René faillit perdre la vie et le duché de Lorraine avec sa liberté qu'il dut payer si cher, ce fut par l'entremise de Jean de Chérisey, son cousin, et d'Yoland d'Autel, qu'il obtint de la ville de Metz, en lui engageant Port-sur-Seille, une somme assez forte pour racheter son corps de prison, où les Anglais le retenaient depuis longtemps. Il avait épousé, 1.° Catherine de Ludres, veuve de Philibert de Bauffremont, et 2.° Alix du Châtelet.
Wary de Chérisey était au service de France en 1521, et Chistophe, son petit-fils, suivait le parti de la réforme et de Henri IV, pendant que Nicolas de Chérisey, seigneur de Menil-la-Tour, capitaine de cent hommes d'armes sous le duc de Guise, était mandé à Charmes, avec tous ses équipages de guerre, par le duc de Lorraine, et se distinguait dans la ligue.
L'an 1525, Antoine le Bon se préparant à marcher contre les luthériens qui s'avançaient vers la Lorraine, établit de braves et
anciens officiers, incapbles de supporter les fatigues de la guerre, à la garde du pays. Parmi ces preux, on voit Antoine de Nouroy, qui épousa Claude de Serrières, et Philippe de Nouroy, qui, ayant acheté Balleicourt de Jacquemin et d'Othenin de Balleicourt, en fit fortifier le château à l'avantage de la cité de Verdun, dont il fut conseil; mais s'étant déclaré contre elle, après six heures d'attaque, la place fut emportée et démantelée le 22 février 1469, dont il fut fait accommodement avec ledit de Nouroy qu'après sept ans de guerres.
Georges de Nouroy, qui épousa Marguerite de Jussey, Nicolas-Marc et Georges, ses fils, se distinguèrent aussi tant par les armes qu'aux assemblées des assises, et par les charges de chambellans des ducs de Lorraine.
Nicolas-Marc de Nouroy, ne laissa qu'une fille et un fils, mort en 1636, sans postérité.
Henriette de Nouroy, dame de Port-sur-Seille, porta cette terre en mariage à Louis d'Ernecourt, capitaine au régiment de Nettancourt, d'où elle passa aux Raigecourt, aux Gournais, et en dernier lieu, à Mlle la comtesse de