le 5 mai 1812, lieutenant de voltigeurs le 29 septembre de la même année, capitaine de voltigeurs le 19 septembre 1813, mis en traitement de non-activité le 15 juillet 1814, puis nommé capitaine adjudant-major du 3e bataillon d'élite de la garde nationale de Metz, par ordre du ministre de la guerre, le 15 avril 1815. Ayant été licencié par mesure générale le 21 août 1815, il fut nommé ensuite capitaine à la légion des Hautes-Pyrénées par décision ministérielle du 5 août 1817, et passa à la légion de Saône-et-Loire, devenue depuis 36e régiment d'infanterie de ligne par décision du 30 avril 1819. Il fit avec distinction les campgnes des ans 12 et 13, à l'armée des Côtes-de-l'Océan, sous les ordres des généraux Junot et Oudinot; de l'an 14, à la grande armée, en Allemagne, sous le maréchal Oudinot; puis , de 1809, en Italie, en Allemagne; de 1810, en Tyrol, sous le général Broussier; de 1812 et 1813, en Russie et Pologne, sous le vice-roi d'Italie; de 1813 et 1814, en Italie et en Allemagne; de 1815, à Metz, sous les ordres du

général comte Miollis; puis celle de 1823, en Espagne. Dans une note du colonel Broussier, il est dit:

« Le 19 septembre 1813, cet officier s'est particulièrement distingué à la tête du port d'Hollembourg sur la Drave,où, avec 50 voltigeurs, il parvint à se faire jour à la baïonnette à travers les rangs de plus de 200 Autrichiens qui l'avaient entouré. »
Il rentra au régiment avec tout son monde, et fut blessé grièvement d'un coup de feu aux deux jambes à la bataille de Wagram, le 6 juillet 1809. Il fut nommé chevalier de la Légion-d'Honneur le 15 mars 1814, et officier de cet ordre le 1er septembre 1823. Il vit actuellement en retraite dans un village près de Thionville.
M. Marcus a légué une somme de 80 fr. et une autre de 100 fr. à lla fabrique de l'église de cette commune. Ce legs a été autorisé par ordonnance royale du 16 mars 1838.

(Archives municipales de METZ Cote :CB 28/1)